Dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo, les téléphones de Martinez Zogo sont en exploitation au niveau de la police nationale, affirme Boris Bertolt. Il explique comment pendant trois semaines, le journaliste a été filé et suivi de près par ses bourreaux.
« L’enquête sur la mort du journaliste Martinez Zogo piétine. D’un côté il y a la gendarmerie qui conduit son enquête, d’un autre côté il y a la police. Mais jusqu’ici aucun suspect n’a été identifié et personne n’a été convoqué pour être auditionné. Les deux corps ne se concertent pas. Mais la police exploite actuellement les téléphones du journaliste.
Les téléphones de Martinez Zogo ont été retrouvé en bas de son siège. En effet, dès qu’il s’est rendu compte qu’il était suivi, il a protégé ses téléphones. Les enquêteurs vont identifier les dernières personnes avec lesquelles il a communiqué.
Mais, les téléphones de Martinez Zogo à travers les bornes vont également permettre de Retracer le parcours sur les 3 dernières semaines du journaliste grâce aux bornes et de savoir partout où il se trouvait ceux qui étaient aux alentours de lui.
Plus important, le jour - J. Contrairement à ce qu’on peut laisser penser c’est toute une équipe qui l’a prise en charge toute la journée (ceux qui guettaient la sortie de la maison pour le bureau ; ceux campaient au bureau ; Et l’équipe des assassins). Les enquêteurs vont encore là trianguler et identifier ceux qui se sont retrouvés pendant plusieurs jours au même endroit que Martinez Zogo.
Mais en plus de cela, Martinez Zogo avait enregistré plusieurs personnes qui l’ont appelé avant son enlèvement puis son assassinat. Il avait pris soin de transférer ses conversations au DGSN, Martin Mbarga Nguélé » indique Boris Bertolt.