URGENT : Parfait Siki aux portes de Kondengui ; son sort scellé

De fortes chances qu’il descende à Kondengui

Thu, 27 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

• Il a été placé en garde à vue hier

• Il est auditionné après son interpellation

• De fortes chances qu’il descende à Kondengui



Ça sent mal pour Parfait Nicolas Siki Awono, l’ancien patron du département de la communication de la fédération camerounaise de football. L’ancien secrétaire par intérim de la FECAFOOT, après son interpellation à la Police Judiciaire hier, a subi une audition.

Selon les indiscrétions, cet ancien collaborateur de Samuel Eto’o devra être présenté devant le procureur ce jeudi. On apprend d’ailleurs qu’il y a de fortes chances qu'il soit envoyé à la Prison Centrale de Kondengui.

En effet, Parfait Nicolas Siki Awono a été interpellé suite à une plainte du patron de la FECAFOOT, Samuel Eto’o. il a été placé en garde à vue à la DPJ. Il est accusé de détenir par devers lui, l'original du procès-verbal de la session du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football qui se serait tenue le 11 décembre 2021, après l'élection de Samuel Eto'o à la tête de l'institution.

« On me fait comprendre qu'il y a eu une session du comité exécutif le 11 décembre 2021 (jour des élections, Ndlr) pour désigner les vice-présidents et que je détiendrais l'original du Procès-verbal », indique-t-il.

« Parfait Siki sera dans un premier temps convoqué à la police judiciaire où il explique aux enquêteurs qu’il ne peut pas détenir un document dont il ne se reconnaît pas, qu’il n’avait signé qu’à la demande de son chef d’alors. Il est relâché. Samuel ETO’O avec ses longs bras de jours comme de nuit a fait de nouveau convoquer Parfait Siki dans le cadre de cette affaire. Une convocation qui intervient deux semaines après que Parfait Siki ait critiqué l’actuel gestion de la FECAFOOT. Le journaliste indiquait que : « l’arrivée d’Eto’o à la tête de la Fécafoot, n’avait pas changé les choses. Je voudrais vous rappeler que j’ai démissionné de mon poste. Et les raisons pour lesquelles je suis parti demeurent », Et de poursuivre que son « retour » dans « ces mêmes conditions est totalement exclu », a-t-on appris.

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