Après le Président de la République Paul Biya, après le Secrétaire Général de la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh dont les audiences sont prévues le 25 avril prochain au TGI du Mfoundi, après Éric Essousse, Dg d'Elecam dont la prochaine audience est prévue au Tpi au Centre administratif le 23 avril 2024, c'est au tour du Ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji d'être attrait, au Tpi du centre administratif par l'honorable Jean Michel Nintcheu, par ailleurs président du parti politique FCC.
Par le truchement de son avocat Me Meli et par voie d'huissier, le député a décidé de servir une citation directe à Paul Atanga Nji.
Pour comprendre la raison de cet acte, nous vous prions de consulter le document ci-joint dont associons un extrait dans ce texte :
<< Attendu qu'en droit positif camerounais, aucune norme juridique n'interdit à plusieurs formations politiques de s'organiser en coalition et de mutualiser leurs efforts pour l'atteinte d'un ou plusieurs objectifs qu'elles se sont fixées dans le but de concourir à l'expression des suffrages populaires, leur mission constitutionnelle;
Que lorsqu'elles opèrent dans cette configuration, elles peuvent agir individuellement ou collectivement et solidairement, pour faire face à tout préjudice que pourrait subir la plateforme ;
Que c'est dans ce sillage, et dans la perspective de l'élection présidentielle de 2025, que le Front pour le Changement du Cameroun en abrégé FCC, a initié une dynamique qui consiste à réunir autour du Président National du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun en abrégé MRC, une coalition constituée de personnes morales et de personnes physiques, ayant en commun le but d'obtenir une alternance politique au sommet de l'Etat du Cameroun.
PAR CES MOTIFS
Sur Réquisitions du Ministère Public
- Faire venir le sus requis à la barre;
- L'entendre sur les faits qui lui sont reprochés et prendre toutes les mesures d'instruction utiles :
- Le déclarer convaincu et coupable des faits d'abus de fonctions et de contrainte de fonctionnaire, prévus et réprimés par le code pénal en ses articles 74, 140 et 160 ;
Le condamner à telle peine qu'il appartiendra ;
- Le condamner à payer à titre de dommages et intérêts à mon requérant qui se constitue dès à présent partie civile, telle somme d'argent dont le montant sera ventilé en temps opportun ;
- Le condamner enfin aux entiers dépens.>>