URGENT : annoncé mort, No Pity refait surface avec une lourde artillerie

Il se porte plutôt bien

Sun, 2 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

• Ses hommes avaient annoncé sa mort

• Le Général ambazonien a refait surface

• Il se porte plutôt bien



Il était annoncé mort après son combat livré contre l'armée. La rédaction de camerounweb a appris que le général ambazonien No Pity serait toujours en vie. Il avait été d'ailleurs en soins chez un marabout dans les maquis de Bambalang.

Il a refait une forte apparition ce 1er octobre lors de la fête de l'indépendance de l'Ambazonie.

Il avait été vu pour la dernière fois dans un lit mortuaire prêt pour le cimetière. La nouvelle de sa mort avait provoqué joie et bonheur chez ses adversaires.

Le terrible No Pity est apparu ce samedi à l'occasion de la fête de l'indépendance de son pays l'ambazonie. Il est apparu au moment même où les séparatistes anglophones exhibent leur nouvel armement.

Les éléments du général ambazonien No Pity indiquaient que celui-ci avait rendu l'âme. Mais d'après des sources concordantes, la vidéo dans laquelle son compère le soi-disant général Paul Nilon affirme qu'il serait mort, date de 2020. En effet, le chef de guerre aurait subi un rite consistant à enfermer le corps d'un individu dans un cercueil ; en vue de le ramener à de meilleurs conditions de santé.

Très mal en point après une blessure infligée par balles. Le milicien séparatiste achevait sa convalescence, lorsqu'il a de nouveau été attaqué.

URGENT : les Ambazoniens sortent l’artillerie lourde

L’époque où les séparatistes ambazoniens combattent avec des armes artisanales et fusils de chasse semble lointaine. Pour célébrer l’anniversaire de l’indépendance de la République virtuelle d’Ambazonie ce 1er octobre 2022, les combattants sécessionnistes ont brandi les armes sophistiquées et tenues militaires qu’ils ont désormais en leur possession. A Bui, dans la région du Sud-Ouest, les éléments de l’Ambazonia restoration forces ont communié avec les populations. Dans une ambiance plutôt festive, femmes, enfants et personnes âgées ont réaffirmé leur détermination pour l’autonomisation de leur région.

La célébration du 1er octobre a été l’occasion pour le leader séparatiste Mark Bareta de rendre hommage aux prisonniers ambazonniens notamment Abdul Karim Ali. « Alors que nos forces à travers l'Ambazonie célèbrent ce jour d'indépendance, nous nous souvenons d'une manière spéciale de tous les prisonniers de conscience pour leurs sacrifices pour la patrie. Le dernier héros à rejoindre les prisonniers pour veiller à ce que l'esprit vive », a déclaré Mark Bareta.

Date historique

Dans la mémoire collective des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, la date du 22 septembre 2017, raisonne comme le jour du divorce entre le Cameroun francophone et anglophone. Pour rappel, plusieurs manifestations ont eu lieu à Bamenda (Nord-Ouest) et dans différentes localités du NOSO pour réclamer l'autonomie des deux régions anglophones. Quelques jours après ces rassemblements gigantesques, la création de l'Etat ambazonien a été proclamée le 1er octobre. Pour le leader séparatiste Mark Bareta, le 22 septembre reste une date histoire dans la lutte pour l’indépendance du NOSO.

« Nous nous souviendrons du 22 septembre 2017 comme du jour où les Ambazoniens ont finalement dit au Cameroun que c'était fini. Des citoyens de toutes les générations sont sortis pour exprimer leur soutien à l'Ambazonie. Même après de multiples meurtres, une semaine après, le 1er octobre, notre peuple a répété le même rassemblement par millions », a-t-il déclaré.

Il est conscient que 5 ans après ces évènements, le combat est loin d’être achevé. Les groupes séparatistes sont minés par de profondes divisions. Bareta demande à ses camarades de repenser la lutte.

« Notre peuple a détruit le Cameroun et les élites parlent d'un soi-disant amour pour un seul Cameroun. Tous les villages et communautés se sont rassemblés par millions le 22 septembre. Ce jour-là, nous avons finalement dit BYE BYE au Cameroun. 5 ans après, il est temps de réfléchir, de se poser des questions qui font réfléchir », ajoute-t-il.

Source: www.camerounweb.com