Dans une annonce inattendue mercredi, un groupe de militaires putschistes a fait savoir qu'ils avaient renversé le régime du président gabonais Ali Bongo Ondimba. Les détails fournis par les instigateurs du coup d'État révèlent que le président se trouve actuellement en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins. Dans le même temps, l'un de ses fils aurait été arrêté pour des accusations de "haute trahison".
La prise de pouvoir a été communiquée par une douzaine de militaires à la télévision Gabon 24, sous le regard captivé de la nation. Les militaires ont également annoncé l'annulation des élections générales du 26 août 2023, arguant que les résultats avaient été manipulés. Ces événements se déroulent sur fond de couvre-feu et de coupure d'internet à travers le pays, des mesures prises par le gouvernement avant la fermeture des bureaux de vote.
Face à ce bouleversement, le musicien Richard Bona a exprimé de manière énigmatique son point de vue en évoquant la nécessité pour le Cameroun d'augmenter les salaires de ses hauts gradés militaires pour prévenir une situation similaire à celle qui se déroule actuellement au Gabon. Cette succession de coups d'État en Afrique pousse plusieurs nations à envisager des stratégies de prévention pour sauvegarder la stabilité politique et sociale.
Il est crucial de souligner que les putschistes ont pris le contrôle du pays par la force, violant ainsi l'ordre constitutionnel et les principes démocratiques. La communauté internationale surveille étroitement l'évolution de la situation au Gabon et exhorte au respect de l'État de droit. La stabilité politique et la sécurité dans la région sont en jeu, tandis que la nation retient son souffle en attendant de voir comment les événements se dérouleront dans les jours à venir.