Le ministère de l'Administration territoriale convoque les 12 candidats ce lundi 29 septembre pour le retrait de la première tranche du financement public de leur campagne électorale.
Le compte à rebours s'accélère à deux semaines de l'élection présidentielle camerounaise du 12 octobre 2025. Dans un communiqué daté du 25 septembre et signé par le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji, le gouvernement invite officiellement les candidats retenus ou leurs représentants dûment mandatés à se présenter ce lundi 29 septembre à partir de 10 heures précises.
Cette convocation fait suite à l'application de l'article 286 du Code électoral camerounais, qui prévoit le financement public des campagnes présidentielles. Les candidats sont attendus à la Direction des Ressources Financières et Matérielles du département ministériel, porte 218, pour procéder au retrait de la première tranche des fonds destinés au financement de leur campagne électorale.
Pour effectuer cette démarche, les intéressés devront se munir des pièces exigibles, notamment leur mandat ou une procuration dûment signée par le représentant légal du parti, ainsi qu'une carte nationale d'identité légalisée.
Cette élection présidentielle verra s'affronter douze candidats, parmi lesquels figure le président sortant Paul Biya, âgé de 93 ans, qui brigue un nouveau mandat après plus de quatre décennies au pouvoir. Cette candidature fait de lui l'un des plus anciens dirigeants encore en exercice sur la scène politique africaine et mondiale.
Le communiqué rappelle également que la deuxième tranche du financement sera servie ultérieurement, conformément aux dispositions légales en vigueur.
Ce financement public vise à garantir l'équité entre les candidats et à permettre à chacun de mener une campagne dans des conditions équitables. Il s'inscrit dans le cadre des efforts du Cameroun pour renforcer la transparence et la crédibilité de son processus électoral.
L'élection présidentielle du 12 octobre 2025 s'annonce comme un moment crucial pour l'avenir politique du Cameroun, avec des enjeux qui dépassent les frontières nationales dans un contexte géopolitique en constante évolution en Afrique centrale.