Il y a du mouvement du côté de Genève en Suisse selon nos informations. Le chef de l'État ne reviendra peut-être plus jamais de là comme il avait quitté le Cameroun. Et les inquiétudes vont bon train.
Vers la fin de semaine, le lanceur d'alerte Boris Bertolt s'était signalé en informant qu'alors que la délégation camerounaise à l'hôtel Intercontinental de Genève avait fait ses valises pour rentrer au Cameroun le dimanche 13 octobre, « le président de la République Paul Biya a eu un malaise à Genève vendredi et a été hospitalisé ».
Son homologue Paul Chouta a tagué le post et fait savoir une chose aux Camerounais : « Je vous supplie de rester vigilants. Samuel Mvondo Ayolo a encore envoyé Boris Bertolt en mission. L'heure n'est plus à la blague ni à la distraction. Peu importe ce que vous faites ou avez prévu faire, arrêtez d'abord. L'avenir de notre pays est en train de se jouer avec Paul Biya très mal-en-point. Des tractations sont en cours pour faire un gré à gré ».
Le journaliste, actuellement du côté de l'Allemagne, n'a pas surtout oublié que « nous sommes déjà au 40e jour et jeudi prochain le 17 octobre, ça fera 45 jours pour constater la vacance du pouvoir. Boris Bertolt ment. Paul Biya est gravement malade depuis plus de deux semaines », insiste-t-il.
Dans la foulée, Paul Chouta apprend à l'opinion publique nationale et internationale que le vice-président du Sénat a été convoqué de toute urgence à Genève. « Marcel Niat Njifenji très malade, hospitalisé en France. Gré à gré en cours », lit-on sur sa page.
Pourquoi convoque-t-on le vice-président du Sénat ? Est-ce pour lui transmettre les dernières consignes liées à la succession ? Ce sont des questions qu'on a déjà commencé par se poser et tout indique qu'on n'attendra pas longtemps avant d'avoir des réponses.