Les suspects se sont présentés comme des libérateurs des anglophones dans le pays.
Ils ont dénoncé leur marginalisation par le pouvoir en place.
L'enquête en cours doit déterminer avec précision l'usage que ces hommes voulaient faire de leurs armes.
Fin juillet, le comité des affaires publiques du "Southern Cameroon", la région anglophone du Cameroun, a réclamé la partition du pays aux Nations unies.
Dans un mémorandum sur les agitations dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun adressé au président Paul Biya en décembre 2016, les évêques des régions anglophones avaient demandé un retour au fédéralisme pour que la présidence du pays soit alternée entre anglophones et francophones.