La situation à l'école GHS Oku atteint un sommet critique avec l'enlèvement du Principal, Motika Emmanuel, il y a plus d'une semaine, soulevant des préoccupations quant à la sécurité des écoles dans les zones touchées par le conflit.
Motika aurait déjà versé 1,5 million de FCFA sur les 6,5 millions demandés par ses ravisseurs. Cette demande de rançon a mis en lumière les défis croissants auxquels sont confrontées les écoles et le personnel éducatif dans les régions instables.
La situation a pris une tournure inquiétante lorsque Motika a été contraint de solliciter de l'aide sur Facebook, suppliant le gestionnaire de son compte à la BAPCUL de Bamenda de lui prêter 5 millions de FCFA pour compléter la somme exigée par les ravisseurs, décrivant la situation comme "menaçante pour sa vie".
Aucun groupe n'a revendiqué l'enlèvement, mais les ravisseurs ont interdit toute activité scolaire dans la région, considérant la présence de Motika comme une violation de leur ordre.
L'inquiétude grandit au sein de la communauté éducative et des autorités locales. Cet incident met en évidence l'urgence d'une résolution pacifique dans ces zones troublées. Les autorités sont appelées à agir rapidement pour garantir la sécurité et la libération de Motika Emmanuel, soulignant ainsi les défis persistants auxquels sont confrontés les éducateurs dans ces régions en proie à l'instabilité.