Ce point de presse était prévu il y a quelques jours par le Collectif des Avocats de Jean Pierre Amougou Belinga. C’était le 9 février dernier. Cette conférence tant annoncée sera finalement avortée pour des raisons non élucidées.
Bien avant son report sine die, les enquêteurs et les gendarmes ont procédé à la perquisition à l’immeuble Ekang, siège du groupe l’Anecdote avec à la clé plusieurs arrestations qui avaient eu lieu. Ce qu’on savait, c’est que l’avocat de Amougou belinga l’avait raccompagné au SED après la perquisition.
Ce vendredi 17 février 2023, on annonce de nouveau un point de presse dans les prochaines heures. « Point de presse cet après-midi du Collectif des Avocats de SM Amougou Belinga et Cie, dès 16h30 à l'immeuble Ekang sis à Warda (Yaoundé) », a indiqué Boney Philippe.
Pour le moment, aucun sujet n’a fuité. L’avenir du Zomloa semble incertain face aux enquêteurs. On indique d’ailleurs qu’ils vont retourner au tribunal Militaire la semaine qui arrive. Ça s’annonce donc difficile pour le milliardaire qui a quitté son domicile familial depuis plus d’une dizaine de jours.
Jean Claude Fouda Abega, le bras droit d'Amougou Belinga est libre et quitte le SED
Il est libre. Jean Claude Fouda Abega a été libéré ce jeudi 16 février 2023. Jean Claude Fouda Abega, bras droit de Amougou Belinga et par ailleurs Directeur d'exploitation du groupe l'Anecdote est libre après environ une semaine d'arrestation. Ce proche collaborateur de Jean Pierre Amougou Belinga et plusieurs employés de Vision 4 avaient été arrêtés et conduits au SED il y a quelques jours.
Ils ont été interpellés au moment même de la perquisition qui a eu lieu à l’immeuble Ekang au siège de Vision 4 la semaine dernière. Après investigation, les enquêteurs ont constaté que Jean Claude Fouda Abega et les autres personnes interpellées ce vendredi là n'étaient pas impliqué dans l'assassinat de Martinez Zogo. Lundi dernier, Ivanna Essomba, Ines Belinga et autres ont été libérés mais Jean Claude Fouda Abega est encore resté en détention, ses avocats ayant saisi les juges de l'habeas corpus parce qu'ils dénonçaient les vices de procédure dans son arrestation.
Mardi dernier lorsque Amougou Belinga, Bruno Bidjang et cie étaient présentés au commissaire du gouvernement, seul Jean Claude Fouda est resté au Sed pour attendre que l'habeas corpus se prononce ce jeudi.
Cet employé de Vision 4 comme plusieurs autres cadres était en position de décision dans la boite. Un journaliste qui a failli signer à Vision 4 a fait un grand déballage récemment.
« Je me rappelle que celui à qui j’avais remis ma demande au siège de Vision 4 situé au quartier Nsam s’appelle Fouda Abega Jean Claude. A son bureau, le monsieur m’avait promis d’étudier ma demande et de m’appeler. Cet appel n’aura jamais lieu. Avec le recul, puis-je regretter de n’avoir jamais été recruté à Vision 4 ? Que non ! Bien au contraire, mon image serait souillée et ma réputation ternie par des scandales et autres crimes de toutes sortes. J’aurais sans doute été appelé à effectuer des basses besognes pour Jean-Pierre Amougou Belinga que je serais en train de regretter aujourd’hui. Comme qui dirait, tout ce que Dieu fait est bon », reconnaît Michel Biem Tong qui vit maintenant loin du Cameroun.