• Elle a été enlevée par les Ambaboys
• Elle devrait verser une rançon
• La victime s'appellerait Ateba Essouma Élodie
Ces derniers temps, certaines factions séparatistes se signalent dans les séries d’enlèvement des populations civiles dans la zone anglophone. C’est devenu une arme de pression pour eux. Ces actes sont des sources de financement de leurs activités sur le terrain. Certains vivent manifestement de cette activité sur le terrain.
Un groupe séparatiste vient de capturer une jeune fille dans le NOSO. Et pour la libérer, les ravisseurs demandent une rançon. Pour cela, ils l’on obligé à produire une vidéo pour qu’elle s’adresse à ses proches notamment à son copain.
« D'après l'une de ses camarades la victime s'appellerait Ateba Essouma Élodie et aurait fait l'objet d'un rapt par des présumés ambazoniens qui exigent de l'argent pour sa libération.
J'ai mis "kidnappée" entre guillemet et conjugué les verbes au conditionnel pour ne pas me retrouver entrain de rythmer un schéma que je ne connais moi rien sur ça », précise le lanceur d’alerte N'zui Manto.
Dans son message, il indiquait avoir été enlevé sur le chemin du champ par des individus armés et ces derniers demandaient plus de 200 milles Fcfa de rançon pour sa libération. Prise de panique, la femme va alerter toute la famille dans l’optique de réunir cette somme et payer la rançon. Dans la foulée la police sera informée et une enquête ouverte en vue de mettre la main sur les ravisseurs. L’enquête révélera plus tard que le jeune Delore n’avait pas été enlevé, mais au contraire qu’il avait mis en scène son propre enlèvement en vue d’extorquer de l’argent à sa mère sauf que son plan a très vite été démonté. Il a été localisé grâce au téléphone portable qu’il utilisait pour communiquer avec sa mère. Il a été interpellé et est en exploitation au commissariat central de Nkongsamba.
En juillet dernier, les images faisant état d’une jeune fille qui aurait été kidnappée par des « individus cagoulés » à la Poste Centrale de Yaoundé ont défrayé la chronique.
Alertés et intrigués par le fait qu’une personne puisse être enlevée au cœur de la capitale politique sans traces, le Colonel, Commandant la Légion de gendarmerie du Centre a instruit le Chef de Poste de Gendarmerie de la Poste centrale d'ouvrir une enquête, afin de retrouver la jeune fille.
Dès lors, les éléments de la gendarmerie nationale, avec la collaboration des parents de la présumée victime, se sont mis aux trousses du prétendu bourreau. Le Service central des Recherches judiciaires de la gendarmerie nationale va alors géolocaliser les suspects grâce au TSS (Tracking Security System).
« C'est ainsi que les éléments du Poste de Gendarmerie de la Poste Centrale ont interpellé un étudiant d'une école professionnelle de la place, âgé de 33 ans, sis au quartier Cradat, le 23 juillet 2021, accompagné de la jeune fille, prétendument kidnappée », relate le service de la communication de la gendarmerie nationale.