URGENT : une note confidentielle fuite de la présidence gabonaise sur l’arrestation de Ramon Cota

Ramon Cota Arrest Ramon Cota

Wed, 31 Jul 2024 Source: www.camerounweb.com

L’arrestation de l’activiste Steve Akam au Gabon et son extradition expresse au Cameroun continue de faire polémique. Le droit international a-t-il été respecté dans le cadre de cette extradition… la question reste posée. Mais de jour en jour, l’on en sait un peu plus sur les conditions d’arrestation et son renvoie au Cameroun. Mais ce que l’on ne savait pas ou que l’on attendait depuis, c’est la réaction des autorités gabonaise. Même si elles n’ont pas encore réagi officiellement, le lanceur d’alerte Boris Bertolt croit avoir une idée de leur position.

Selon ne publication effectuée ce matin sur sa page Facebook, le lanceur d’alerte Boris Bertolt confie sur une confidence édifiant sur la position des autorités gabonaises.

« Exclusif… Des responsables de la présidence gabonaise disent n’avoir pas été informé d’une demande officielle des autorités camerounaises d’extradition de l’activiste RAMON COTA vers le Cameroun », a posté Boris Bertolt

« Ancien membre de la sécurité rapprochée de l’opposant gabonais André Mba Obame, Steve Akam s’était installé à Libreville où il se présentait comme un réfugié politique, bien qu’il n’en avait pas le statut officiel. Il a été appréhendé au cœur du plus grand marché de Libreville, Mont-Bouët, où il menait des activités commerciales. L’activiste est ensuite apparu dans une vidéo enregistrée à la frontière entre le Cameroun et le Gabon, dans laquelle il demandait « pardon » aux autorités des deux pays.Au Cameroun, les voix réclament plus que jamais la libération de ces activistes. Le musicien Richard Bona, les opposants Maurice Kamto, Akere Muna et Joshua Osih, ou encore la militante des droits de l’homme Maximilienne Ngo Mbe sont tous montés au créneau pour dénoncer une « arrestation de trop ». Plusieurs manifestations spontanées se sont tenues devant les ambassades du Cameroun en Belgique, du Gabon en France, et devant l’hôtel Georges V de Paris où a récemment séjourné le président Paul Biya durant sa visite en France », a détaillé Jeune Afrique

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