URGENT : voici ce que demandent les ambazoniens à Paul Biya pour libérer le cadre du RDPC kidnappé

Les Ambaboys demandent la libération de 75 de leur camarade pour libérer leur victime

Sun, 1 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Un cadre du RDPC a été kidnappé ce samedi à Bamenda

• Il s’agit de la sénatrice Mundi

• Les Ambaboys demandent la libération de 75 de leur camarade pour libérer leur victime



Nous l’annoncions hier. Un cadre du RDPC a été kidnappé à Bamenda. Il s’agit de la sénatrice Mundi qui se rendait à un mariage au moment du rapt.

Après son kidnapping, les Ambazoniens se sont adressés au président de la république Paul Biya.

Les Ambazoniens demandent à Paul Biya de libérer 75 de leurs camarades en prison contre la remise en liberté de la sénatrice Regina Mundi, apprend-on.

La sénatrice du RDPC avait été enlevée ce samedi 30 avril en plein centre-ville à Bamenda. Apparue dans une vidéo, les ambazoniens exigent la libération de Ngala Nfor et 75 autres prisonniers ambazoniens.

La sénatrice est accusée de "haute trahison" et de complicité de "re-colonisation "de l'ambazonie et encourt l'article 37.

Cameroun : voici enfin l’étrange relation entre Dissongo Joki Olivia et son ravisseur

Cinq jeunes hommes sont arrêtés par la police judiciaire dans le cadre de l’affaire de kidnapping de Dr DISSONGO JOKI Olivia. Quelques jours après la libération du médecin qui travaillait à l'hôpital de Nylon, certains internautes évoquaient une complicité entre la professionnelle de santé et ses bourreaux. Même s’il après recoupement, il est désormais établi qu’elle a effectivement enlevé, il est toutefois prouvé qu’elle connaissait bien le chef de la bande des ravisseurs.

Il s’agit de Tamto Wato Ulrich, 37 ans. Il avait fait la connaissance de sa victime à l’hôpital de Nylon. Il y a séjourné pendant un temps comme garde malade et a profité pour sympathiser avec le médecin.

« Des jeunes assoiffés du gain facile, ayant pensé un scénario d'enlèvement avec demande de rançon. 200 millions de FCFA. Le cerveau de la bande est celui placé à l'extrême droite, âgé de 37 ans. Après un séjour à l'hôpital de Nylon comme garde malade de son frère aîné, il a eu le temps de sympathiser avec Dr Dissongo Joki Olivia. Ensuite il y a eu échange de contacts.

Le groupe constitué pour la sale besogne a besoin d'une proie. Tamto Wato Ulrich propose alors le Dr Dissongo comme cible et un plan est élaboré pour la kidnapper », révèle la plateforme TGV de l’info.

Selon les informations recueillies pour le moment, l'immeuble dans lequel le Dr DISSONGO JOKI Olivia a été retrouvé ce lundi soir par les éléments de la police judiciaire est un batiment qui appartient à la prénommée Nadine, et jouxte presque l'immeuble ancien dépôt Guinness à Bonapriso. La propriétaire de l’immeuble a également été interpellée en même temps que son vigile, indique Boris Bertolt.

Nadine soutient que Dr Dissongo est entrée dans l'immeuble sans menottes, librement. Les images de videosurveillance peuvent l'attester. Or elle est privée de conseil, de téléphone et même de contact avec sa famille. Alors même qu'elle est sous interrogatoire. Toutes les personnes arrêtées sont en cours d’audition à la direction régionale de la police judiciaire.

La ville de Douala devient dangereuse

Les activités criminelles s’intensifient dans la capitale économique du Cameroun. Au moment où les enquêtes sont en cours pour retrouver Dr DISSONGO JOKI, médecin en service à l’hôpital de district de Nylon à Douala enlevée depuis le 06 avril, LTM Tv vient de diffuser le témoignage de deux jeunes dames Kidnappée à PK12 et PK 20.

Les victimes pour la plupart se font avoir sur les sites de rencontre par des criminels qui se font passer pour des Camerounais de la diaspora communément appelés « Benguistes » ou « Benguetaires ». Une fois mises en confiances, les victimes sont invitées à rencontrer le prince charmant. Sur place, un conducteur de moto se présente comme un employé du Binguiste avec pour mission de les remorquer jusqu’à la résidence de celui-ci. C’est arrivées sur place qu’elles se rendent compte qu’elles sont victimes de kidnapping.

La première victime dit avoir donné à ses bourreaux près de 800 000 francs CFA. La seconde qui n’avait que près de 100 000 sur elle, a été violée avant d’être libérée. Durant sa captivité les criminels l’ont menacée de la vendre aux Biafrais si elle n’obéissait pas à leurs ordres. Ils lui ont ainsi demandé de contacter tous les numéros de son répertoire pour demander de l’argent à ses proches. Aujourd’hui libérée, elle a réussi à identifier une bonne partie de ses agresseurs.

« J'ai reconnu le chef, celui qui s'est fait passer pour le Benguetaire et celui qui m'a menacé mais le violeur est encore en fuite », a-t-elle déclaré.

Source: www.camerounweb.com