Un Camerounais battu par sa femme prend son courage et dénonce cette dernière

Ces derniers jours, la toile a été inondée d'images et de vidéos de femme battues (et dont certaines sont mortes) par leur mari. Des faits certes à condamner. Mais personne n'a parlé des causes intrinsèques de ces violences exercée par certains hommes. Pire, les cas d'hommes victimes de violence sont occultés;, alors qu'ils sont de plus en plus nombreux.

Le phénomène de violences conjugales fait florès dans notre société au quotidien. Ces violences peuvent être physiques, morales ou verbales. Ce qui entraîne généralement les violences conjugales sont entre autres : l'incompréhension dans le couple, l'absence de moyens financiers, l'infidélité, le manque de communication, les frustrations de toute nature, le manque d'affection, les coups bas etc..

On débat rarement sur les cas de violences morales et verbales pourtant elles existent. Les cas les plus récurrents dans les médias sont les violences physiques. Les femmes sont majoritairement victimes et se plaignent. Il faut encourager le fait de dénoncer. Sur la toile, on voit certaines femmes qui sortent des violences physiques avec des hématomes au visage. D'autres perdent malheureusement la vie. C’est dangereux. Il faut absolument condamner ce phénomène sans appel.

En dehors des femmes, il existe également des hommes qui sont eux aussi victimes des violences conjugales, mais beaucoup plus sur le plan verbal et moral. Ils en parlent peu, peut-être par honte. C'est par exemple le cas de ces compatriotes qui ont décidé de rompre le silence en nous exposant sous anonymat leurs cas que nous vous proposons de lire :

« Les faits se sont déroulés à Bafoussam. J'ai dû fuir ma maison pour aller à Yaoundé tout reprendre à zéro. La mienne s'est fiancée étant chez moi c'est-à-dire sous mon toit, jusqu’à aller en mariage, signer l’acte de mariage avec son amant, m'envoyer en cellule et pendant ma garde à vue, mon domicile a été cambriolé. J'étais obligé de fuir le chez moi chaque fois. Elle montait un de ses petits frères pour me violenter. Une fois il l'a fait devant mon fils de 3 ans alors que je sortais faire le pansement de l'enfant à l'hôpital régional de Bafoussam, puisqu’il avait subi une opération au niveau de son cou. Je voulais moi-même suivre le traitement de l'enfant mais elle s'opposait et a fait appel à son petit frère. Tout ceci avec la complicité de sa famille Paul. Après m'avoir violenté pendant 3 ans que nous avons passés ensemble où Dieu nous a béni d'un garçon. Ce qui est grave dans ça est qu'elle s'en va épouser un vieillard déjà marié de 58 ans, deuxième femme en plus », nous confie une victime. Et l'autre d'ajouter :

« Donnez aussi la parole aux hommes puisque les femmes ne donnent pas toujours les raisons de la violence dans leur couplé. Je prend mon cas où j'ai vu de tous les couleurs avec une femme ou finalement elle est partie me laissant quatre enfants. J'ai eu le cœur apaisé parce que son père m'avait dit de son vivant que l'enfant du serpent c'est le serpent. Comportement tout fait de sa maman. Infidélité à outrance. Les entrées tardives à la maison. Tous ses menaces envers moi étaient toujours avec le matériel. J'ai ma méthode de silence au point ou un jour je suis rentré trouvé qu'elle a libéré ma maison. Directement je suis devenu la bête à abattre de sa maman. Voilà ce que les hommes vivent aussi dans les foyers…»

Il faut éviter les violences conjugales car ça peut conduire à l'irréparable. Si vous avez des problèmes dans le foyer, essayez de les arranger dans la paix, la vérité et la sincérité.

Parfois prenez les distances l'un de l'autre pour faire chacun une introspection. Si au bout du compte vos esprits ne convergent plus, il faut mieux se séparer en gentlemen