• Elong Frank Abe est un Camerounais arrêté en France pour Djihadisme
• Il est en prison en France
• Il a tabassé à mort le nationaliste Corse, Yvan Colonna
Yvan Colonna n'as pas survécu au blessures que lui a infligées le Camerounais Elong Frank Abe qui l'a roué de coups en prison, en France il y a moins de deux semaines.
D'après des informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, Yvan Colonna est mort il y a quelques heures, des suites de ses blessures, après la violente altercation qu'il a eue avec le djihadiste camerounais Elong Frank Abe.
En effet, il y'a quelques jours, Yvan Colonna a été violemment tabassé par le Camerounais Elong Frank Abe, condamné en France pour djihadisme. Le Fanco-camerounais s'était engagé dans la guerre en Afghanistan du côté des djihadistes.
Franck Elong Abé, franco-camerounais de 35 ans est en effet un ancien djihadiste qui a été condamné pour terrorisme, rapporte le JDD. Il a été capturé par les Américains en 2012. Il s'y était rendu un an auparavant seul et s'était radicalisé en prison à Bordeaux.
Après deux ans de détention à la prison de Kaboul pour avoir combattu auprès des Talibans, il est remis à la France en 2014 et jugé en 2016. Il est condamné à 9 ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de préparation d'un acte terroriste.
«Huit minutes. Huit minutes d’un «acharnement systématique», qui «ne laisse que peu de doutes sur les intentions d’homicide». Lors d’une conférence de presse ce dimanche, c’est ainsi que le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a qualifié l’agression dont a été victime Yvan Colonna dans la salle de sport de la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône). Mercredi, le militant indépendantiste corse, 61 ans, a été agressé puis strangulé sauvagement par Franck Elong Abé, 36 ans, qui purgeait plusieurs peines, dont une de neuf ans de prison pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Lors de sa garde à vue, le jihadiste camerounais, qui avait rejoint les talibans afghans entre 2011 et 2012, a affirmé qu’Yvan Colonna avait «craché sur Dieu» quelques jours avant l’agression, ce qui exclut, selon Jean-François Ricard, «tout mobile autre que le mobile religieux». Ce dimanche, Yvan Colonna se trouvait toujours dans le coma dans un hôpital de Marseille », détaille Libération.