Un activiste très recherché par le régime prend le courage de rentrer

Plusieurs personnes, de nationalité camerounaise pourtant, sont bloquées à l'extérieur parce qu'elles ne peuvent tout simplement pas rentrer sans prendre le risque de se faire prendre. Celles-là attendent un jour le départ de Paul Biya et de ses collaborateurs du pouvoir pour espérer mettre de nouveau leurs pieds sur le sol national.

Parmi les éléments les plus recherchés par le régime de Biya se trouve Jorel Jacques Zang, un homme qui critique ouvertement et vertement le gouvernement en place qu'il trouve fainéant, voleur, corrompu, satanique et nous en passons. L'activiste milite en longueur de journée pour que les citoyens ouvrent enfin les yeux et décident de chasser Paul Biya et sa famille du pouvoir.

Jusqu'ici, il n'est pas vraiment écouté par les siens parce que tout le monde tient à la vie et tient à voir grandir ses enfants, à son grand désarroi. Cela étant, il ne rentre plus chez lui. Seulement, il y a quelques jours, il est revenu sur le continent pour une activité professionnelle. L'homme n'était pas très loin du Cameroun puisqu'il était dans un pays africain, comme lui-même le révèle sur les réseaux sociaux.

Bien retourné chez moi après un séjour très fructueux en Afrique. Un beau pays la Guinée. Un peuple accueillant. Un pays longtemps instable à cause des guerres, mais Mamadi Doumbouya en si peu de temps construit son pays.

Même pas 5 ans de pouvoir et le pays renaît de ses cendres. Paul Biya en 43 ans a fait du Cameroun une savane de la préhistoire.

La Guinée, voilà le pays où j'étais donc en séjour de travail en tant que nouvel actionnaire de ma boite. Un pays en construction totale, mais il faut voir les investissements.

Montrez-moi un seul immeuble qui ressemble à ces deux tours jumelles au Cameroun. Même le semblant d'immeuble, nous n'en avons pas.

Ces tours se nomment les tours jumelles de Koloma. Plus de 100 mètres de haut et 27 étages chacune. Paul Biya est l'un des handicaps majeurs de l'Afrique.

Il est enfin rentré, mais n'a pas voulu prendre de risque. Personne ne savait qu'il était tout près en Guinée. Ce n'est qu'après son départ qu'il l'a révélé à sa communauté. C'est dire la prudence qui est sienne.