Le Cameroun s’est doté en décembre 1989 d’un Plan national informatique (PNI) avec pour objectifs majeurs de faire de l’administration, le moteur du développement.
Il était aussi question de faire de l’informatique une véritable arme contre le sous-développement et un vecteur de l’épanouissement de l’homme. Aujourd’hui, ce document paraît obsolète au regard du développement et de la modernisation des nouvelles technologies. On observe une disparité dans les administrations, la dispersion généralisée de l’informatisation. Tout ce désordre a rendu laborieuses les accumulations des données.
Aujourd’hui, il faut s’arrimer aux contraintes technologiques actuelles. La seule condition demeure la construction d’une informatisation de toutes les administrations intégrées qui va permettre de contenir des données et des informations fiables et crédibles. Vu que la réalisation d’une administration en ligne va faciliter une gestion saine et efficace des missions et actions de l’Etat. Pour atteindre cette performance, l’élaboration d’un nouveau Plan national informatique est nécessaire.
Le ministre des Finances (Minfi), Alamine Ousmane Mey (Minfi), l’a expliqué hier à Yaoundé, lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion de cadrage en vue de l’élaboration du PNI du Cameroun. Selon lui, l’évolution technologique a changé le cours des choses et la nouvelle économie est dominée par l’informatique. Conséquence : toutes les administrations devraient être reliées avec comme objectif final, l’unicité des données. Alamine Ousmane Mey a invité les experts chargés du cadre logique de l’étude de ces travaux de mettre tout en œuvre afin que cette administration électronique reflète les réalités du pays, tout en s’alignant au standard international.
Pour sa part, Anatole Nkodo, secrétaire général de la société Interface, société chargée de la réalisation de ce document, a expliqué que cette réunion de cadrage va observer et identifier toutes les ressources et secteurs de l’administration visé par cette opération. Selon lui, il faudra une durée de six mois pour que la conception du document de référence soit élaborée. Ensuite, il sera question de valider ledit document. Et enfin, dérouler les orientations qui seront prises. « Tout ceci prendra entre trois et cinq ans », a ajouté Anatole Nkodo