Un autre journaliste tué après Martinez Zogo : sa femme inconsolable fait des révélations terribles

Les crimes odieux – en l’occurrence perpétrés contre les journalistes – ne s’arrêtent pas même en pleine affaire d’assassinat du journaliste d’investigation Martinez Zogo qui risque d’emporter plusieurs membres du gouvernement actuel.

Dans des aveux seraient signés par le directeur des opérations spéciales de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Justin Danwe.

L’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, le ministre de la Justice Laurent Esso et d’autres personnes dont les noms n’ont pas encore fuité seraient mouillés jusqu’au coup dans cet assassinat qui déchire le Cameroun plusieurs jours après la découverte macabre.

Le peuple n’a pas encore fini de pleurer la mort de Martinez torturé, mutilé et tué qu’un deuxième corps sans vie d’un autre journaliste a été découvert ces dernières heures.

Stupeur totale. Qu’est-ce qui se passe au Cameroun, bon sang ! C’est ce que se demandent certainement tous les observateurs.

L’homme assassiné s’appelle Jean Jacques Ola Bebe. Les sources que nous avons réussi à joindre nous confirment que « deux semaines après l'enlèvement et l'assassinat de Martinez Zogo et alors que ses bourreaux courent encore, l'univers médiatique camerounais est de nouveau en deuil ».

Le révérend père Jean Jacques Ola Bebe était journaliste, animateur radio et prêtre de l'église orthodoxe du Cameroun. « Il a été assassiné jeudi le 02 février 2023 aux environs de 22 heures au quartier Mimboman à Yaoundé, pas très loin de son domicile ».

Dans la foulée, sa femme Myriam a été téléphonée. Elle a confirmé son décès et informé que depuis un moment maintenant, « son mari était filé par des inconnus ».

« Papa je suis finie. Je suis finie Paul. Jean Jacques est parti. Je vais vivre comment ? Les enfants demandent leur père et je suis incapable de répondre. Hier soir aux environs de 17 heures, il est arrivé à la maison et m'a dit qu'il a remarqué qu'il est suivi par les gens et qu'il devait partir de la maison pour un moment », raconte l’épouse qui est inconsolable.

« Très tôt le matin, je reçois un coup de fil qui m'informe que mon mari est décédé. Quand j'ai vu son cadavre, la mousse sortait de sa bouche », Myriam a les larmes aux yeux. Il ne reverra plus son mari qui s’était aussi indigné de l'assassinat odieux de Martinez Zogo.

Celui dont le corps se trouve actuellement à la morgue de l'hôpital central de Yaoundé, dénonçait aussi les injustices. Tout comme Martinez Zogo, il a pris sur lui de dénoncer les prévaricateurs de la fortune, surtout ceux qui sont impliqués dans le scandale des lignes 94, 65 et 57.

La réputation de Jean Jacques Ola Bebe le précède. « Investigateur de circonstance, le père Jean Jacques Ola Bebe était connu pour sa pugnacité et son audace dans la recherche de la vérité », nous explique notre source.