Un avocat réveille une affaire que le pouvoir de Yaoundé voulait enterrer

Il y a plusieurs de ces affaires graves qui méritent l’attention du gouvernement camerounais, mais qui finissent par être oubliées d’une façon ou d’une autre, sans que les coupables ne répondent pas vraiment à leurs actes. La justice du pays est décriée et les personnes qui sont hautement placées sont pointées du doigt, notamment leur cupidité et les alliances sombres qu’elles nouent pour ne pas dire la vérité ni le droit.

L’avocat Christian Bomo Ntimbane, grand défenseur des droits de l’homme, a pris la parole sur deux sujets. Un de ces sujets relève de l’actualité immédiate et l’autre tend à être oublié par les décideurs politiques.

Le candidat à l’élection présidentielle écrit sur sa page Facebook qu’un homme accusé d’inceste et de viol sur ses 6 enfants à Douala, malgré les preuves médicales, l’affaire tourne selon la journaliste qui rapporte ces faits sur le site d’un journal en ligne.

« Nous appelons le gouvernement à déposer en urgence un projet de loi qui durcira les peines de l’inceste, notamment la condamnation à vie des auteurs et le retrait de la condition de plainte préalable des victimes, en cette session parlementaire de juin 2025 en cours », souhaite l’acteur de la Société civile des réconciliateurs.

Dans le deuxième sujet qui n’est autre que la suite à donner à la torture de l’artiste Longuè Longuè, il donne de la voix : « Nous n’avons toujours pas de résultats de l’enquête ordonnée à la suite des actes de torture et des traitements dégradants et humiliants de l’artiste Longuè Longuè ».

Alors, le dossier est-il clos ou quoi ? « Ah non ! On ne peut pas torturer impunément », avertit-il.