Selon le récit de Radio Balafon émettant depuis la capitale économique, le nommé Jean est sorti d’un débit de boisson pour se mettre à l’aise. Seulement, pendant qu’il accomplissait sa besogne, un troupeau de bœufs nomades s’est dirigé sur lui. L’un des bœufs à l’aide de ses cornes va lui assener plusieurs coups. Immobilisé, son corps sera retrouvé non loin du débit de boisson. Le berger de ce troupeau de bœufs est porté disparu.
Joint au téléphone par la rédaction de Radio Balafon, l’avocat au barreau du Cameroun Me Laurent Mbondje affirme que seule la responsabilité civile peut être imputée au berger du troupeau. Les ayants droit du défunt pourront réclamer les frais funéraires et autres dommages moraux et économiques au propriétaire du troupeau.
L’homme de loi précise également qu’aucune responsabilité pénale ne peut lui être imputée. «Aucune peine d’emprisonnement n’est donc prévue. Le berger n’ayant pas envoyé le bœuf commettre le meurtre». Me Mbondje ajoute qu’il est interdit de se soulager dans la nature. Un ensemble d’éléments qui peuvent atténuer la responsabilité civile du berger. Toutefois les fautes commises par les animaux sont imputées à leurs propriétaires.
Les obsèques du défunt ont lieu ce jour du côté de Bonendalè. Et pendant ce temps, les populations de Bonendalè à l’abattoir de Bonabéri déplorent leur cohabitation avec ces troupeaux de bœufs en longueur de journée. Ces animaux sont auteurs de plusieurs accidents de la circulation, d’embouteillages et d’insécurité.