Eric Essono Tsimi fait de graves annonces
L'universitaire Eric Essono Tsimi, candidat déclaré à la présidentielle de 2025, affirme être la cible de menaces émanant du régime de Yaoundé, dirigé par le président Paul Biya. Les allégations de Tsimi font écho à un climat de confrontation grandissant avec le gouvernement en place.
Tsimi a révélé avoir été victime de tentatives de piratage de ses comptes sur les réseaux sociaux et sa messagerie électronique, avec 17 notifications de tentatives de connexion suspectes en seulement quatre jours. Ces incidents alimentent ses préoccupations quant à de possibles actions dirigées contre lui par le régime actuel. Il a dénoncé ces attaques et exprimé sa détermination à poursuivre sa lutte politique malgré les obstacles.
Dans un message audacieux, Tsimi a exposé son programme politique pour l'avenir, caractérisé par ce qu'il appelle un "hold-up électoral". Ses propositions incluent des réformes radicales, telles que l'abolition du Franc CFA, la redéfinition des capitales régionales, l'élection des gouverneurs de région, la centralisation accrue du pouvoir, la suppression du poste de Premier ministre, l'introduction d'un vice-président et la limitation du mandat présidentiel à un seul septennat non renouvelable.
Tsimi a critiqué le gouvernement en le qualifiant de "Gouvernement de brouteurs", faisant référence à des individus impliqués dans des actes de corruption. Ses idées de réforme visent à créer un État central plus fort et plus efficace, concentré sur des questions clés telles que la défense, la sécurité, l'innovation technologique et la préservation de la culture.
Ces propositions, bien que radicales, reflètent les préoccupations croissantes concernant la démocratie et les droits de l'homme au Cameroun. Cependant, dans un pays où la stabilité politique a été maintenue pendant de nombreuses années sous la présidence de Paul Biya, il reste à voir comment ces idées seront accueillies et si elles auront un impact sur le paysage politique du Cameroun. Les prochains mois promettent d'être cruciaux alors que les débats politiques se poursuivent dans ce pays d'Afrique centrale.
