Les candidats aux prochaines élections dévoilent déjà leur plans d’actions. En plus de l’opposition camerounaise déjà existante, l’avocat Christian Bomo Ntimbane rejoint la longue liste. Après une série de plans d’actions dévoilés, il revient sur le sujet critique de l’injustice sociale.
« Une injustice qui me fait toujours mal et que nous allons réparer sur 03 ans, à hauteur de 2000 milliards FCFA, dès mon élection en 2025 », rassure-t-il.
« J'avais fait pratiquement tout mon secondaire dans la ville de Sangmelima. Et dans cette ville, qui était celle originaire du président de la République, il y avait un lycée : le lycée classique et moderne de Sangmelima. La plupart des enfants, neveux et nièces des pontes du régime y faisaient leurs études. Ils étaient logés et nourris dans un internat gratuitement, aux frais de l’Etat. Ils avaient comme tous les internes des lycées de cette époque, un suivi personnalisé et un encadrement. Des surveillants généraux d’internat, fonctionnaires leur étaient particulièrement affectés », raconte-t-il.
« Pendant ce temps, les enfants de cultivateurs étaient laissés à leur triste sort. Ils se rabattaient dans les collèges privés ou confessionnels payants et coûteux. Le parent cultivateur devait non seulement payer les frais de scolarité qui s’élevaient parfois à 50.000 FCFA d’anciens CFA, mais aussi assurer la location d’une chambre et l'alimentation. S’ils avaient plusieurs enfants scolarisés, c’était la galère totale. C’était lourd, très lourd, au point où, beaucoup de jeunes enfants de parents villageois, souvent intelligents et brillants, face à la dureté de leurs conditions de vie, étaient obligés d’abandonner leurs études et rentrer travailler dans les champs avec leurs parents. Une discrimination sociale insoutenable », déplore l’avocat.
« C’est pourquoi, dans mon plan de redressement du Cameroun en vue de ma candidature à la présidence de la République, ces injustices seront réparées dans le cadre d’un programme de développement de 2000 milliards FCFA, uniquement dédiés à l’accompagnement scolaire des enfants de parents vivant en zone rurale », a promis Christian Ntimbane Bomo de la Société Civile des Réconciliateurs.