Un chef de police se fait voler sa tablette à l’hôtel Mont-Febe

Tablette Photo d'archive utilisée juste à titre d'illustration

Thu, 17 Sep 2015 Source: camer.be

La scène se déroule en plein travaux du comité des chefs de police d’Afrique Centrale. A peine son propos liminaire entamé, le président de séance, un commissaire divisionnaire camerounais, est interrompu par un préposé au protocole qui chuchote longuement à son oreille. « Un des délégués à ces travaux recherche sa tablette. Nous sommes entre gentlemen.

Si quelqu’un retrouve une tablette ne lui appartenant pas qu’il le signale », annonce, gêné, le président de séance au micro à l’attention de ses confrères qui prennent part à ces assises. La victime, un policier congolais, ne tient plus sur son siège dans la salle de l’hôtel Mont-Febe où se déroulaient les travaux.

« C’est quand même honteux, qu’à une telle rencontre internationale où sont réunis les policiers les plus haut gradés de la sous-région, qu’on assiste à ce genre de situation. Toutes mes données sont dans cette tablette. Il faut me la retrouver », gronde le policier congolais, s’adressant aux organisateurs. Il explique alors qu’à la fin de la cérémonie protocolaire d’ouverture, il est sorti de la salle pour prendre part au cocktail, en laissant sur son fauteuil un sac dans lequel se trouvaient une tablette et un pagne qui a été offert par l’organisation de ces assises.

De retour dans la salle des travaux, le policier congolais constate que la tablette et le pagne ont disparu. « Je ne pouvais pas imaginer que dans un tel endroit où sont réunis autant d’officiers supérieurs quelqu’un puisse avoir le courage de voler », s’indigne la victime. Le service de sécurité de l’hôtel et des policiers camerounais ont été mis à contribution pour mener des investigations. Au moment où nous quittions les lieux, la tablette et le pagne n’avaient toujours pas été retrouvés. Et la colère du policier congolais se faisait de plus en plus ressentir.

Source: camer.be