Un chef de village agresse un chercheur belge pour défaut de visa d'entrée dans ledit village

Un Village Au Nigéria Nigérien Une agression

Mon, 16 Jun 2025 Source: www.camerounweb.com

Un chercheur de nationalité belge a été agressé. Le chef du village Ngovayang II a décidé de lui montrer son hostilité. Le problème port sur un défaut de visa d’entrée dans ledit village, comme le raconte ci-dessous le confrère Boris Bertolt.

Jeudi 12 juin 2025, Dr Jean Nke Ndih, chercheur à l'Université catholique de Louvain, citoyen belge, a été agressé par M. Mvele Asongmoni Évariste Noel, chef du village Ngovayang II dans l'arrondissement de Lolodorf au Cameroun.

Le chercheur est codonateur d'un projet de préservation du Bubinga (arbre sacré dans les forêts du bassin du Congo) dans la zone de Bibindi Lolodorf depuis février 2024, cet arbre est menacé de disparition suite à une exploitation abusive par les populations qui lui trouvent des pouvoirs mystiques.

Alors que le chercheur, accompagné de quelques membres de son équipe, est parti réaliser un entretien avec un patriarche de 93 ans, le chef de village a débarqué dans la maison du vieillard, à la tête d'un gang d'une dizaine de gros bras pour faire sortir le chercheur de la maison du patriarche en lui faisant comprendre qu'il n'a pas de visa d'entrée dans son village.

Le chercheur lui a demandé s'il y avait déjà des visas à prendre pour aller dans un village au Cameroun, à cette question, M. Mvele a pris le téléphone renfermant toutes les données du projet et l'a cassé, pour ensuite donner 2 coups de poing au chercheur en lui promettant de lui donner la mort s'il foulait encore le pied dans son village pour ce projet financé par l'Union européenne et dont le Maire de la Commune de Lolodorf est partenaire du projet.

Monsieur Mvele a déclaré que rien ne lui arrivera s'il donne la mort à un chercheur belge au Cameroun puisque pour lui, rien n'est arrivé aux meurtriers de 2 chercheurs camerounais dans la partie septentrionale du pays, meurtre perpétré il y a quelques semaines. Les autorités ont été saisies et une plainte est en cours.

Source: www.camerounweb.com