Un citoyen bien armé avertit Paul Biya de ce qu'il fera ce dimanche

Biya Dans Les Urnes.png Décision prise

Fri, 10 Oct 2025 Source: www.camerounweb.com

Les yeux sont rouges. Des Camerounais se sentent blessés, trichés, oubliés, bernés, empêchés d’avoir une vie normale loin de toute pauvreté et en harmonie avec le bonheur. Le citoyen dont il s’agit est déterminé, vraiment prêt à aller au bout de son action. Rien ne l’empêchera, prévient.

Il a eu un message clair pour le parti au pouvoir. Deffo Kamdem Serge Bertrand, puisqu’il s’agit de lui, met en garde : « On ne tue pas l’espérance impunément ». Il a une idée précise de ce qui arrivera dans quelques heures. Ce dimanche, dit-il, « voici le bulletin que je glisserai dans l’urne. Ce dimanche, je voterai Issa Tchiroma Bakary.

Pas par fanatisme, ni par illusion, mais parce qu’il a ravivé une étincelle d’espoir qu’un régime agonisant avait méthodiquement étouffée le 5 août 2025, en empêchant Maurice Kamto d’être candidat.

Ce jour-là, le pouvoir a voulu tuer l’espérance. Mais on ne tue pas l’espérance impunément. Contre la gérontocratie et la confiscation du pouvoir. Mon bulletin n’est pas un chèque en blanc : c’est un acte de résistance.

Je refuse de me soumettre à une gérontocratie qui a embrigadé toute l’élite nationale pour prolonger la survie politique d’un vieillard de 92 ans, sans vision, sans stratégie, sans programme, sans avenir.

Un régime où l’on occupe les postes à vie, non pour servir, mais pour jouir. Un système fossilisé, où le pouvoir se transmet comme une rente, non comme une responsabilité. Un pays dont l’élite a déserté. Cette dictature a poussé ses propres enfants à l’exil.

Les dirigeants se font soigner à l’étranger, leurs enfants y étudient, leurs familles y vivent. Quand la quasi-totalité de la progéniture de l’élite vit à l’extérieur, comment pourraient-ils se soucier du futur du Cameroun ? Le pays devient un simple guichet d’entretien de privilèges, pendant que le peuple survit.

Et malgré cela, on ose nous dire qu’un vieillard assoiffé de pouvoir serait le symbole de la grandeur et de l’espérance ? Quelle hypocrisie ! Je soutiens Kamto pour son courage et Issa Tchiroma Bakary parce qu’il a choisi, à son tour, de refuser la soumission.

Deux anciens ministres qui auraient pu se contenter du confort, placer leurs enfants à l’étranger et profiter tranquillement de leurs privilèges. Mais ils ont sacrifié leur tranquillité pour défendre la dignité nationale.

C’est rare. C’est noble. Et cela mérite qu’on s’y associe. Ne pas voter, c’est se trahir. S’abstenir, c’est offrir une victoire facile à l’oppression.

Je ne peux pas aider un système qui tue l’avenir : ce serait un suicide collectif. Dieu nous impose de respirer à chaque seconde pour nous rappeler que vivre, c’est lutter. L’être humain est un combattant jusqu’à son dernier souffle.

Chaque Camerounais doit incarner ce devoir de combat pour sa famille, pour son pays, pour sa dignité. Le 12 octobre, allons voter.

Soyons présents aux dépouillements. Soyons témoins de la vérité des urnes. Et s’il y a fraude, soyons les preuves vivantes. Le Cameroun appartient à ceux qui refusent la peur. L’avenir ne s’offre pas, il se conquiert ». Un homme avertit en vaut deux.

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