Une adolescente enceinte, a décidé avec l'accord de l'auteur de la grossesse, de se faire avorter. Mais le curetage qui était censé se faire rapidement sans traces, est en train de virer vers un drame.
La jeune fille tombée enceinte, n'en a pas parlé à ses parents. Elle et son copain ont décidé de faire un avortement clandestin.
"Dans la clinique de fortune choisie pour cet exercice, la jeune fille s'est mise à saigner abondamment pendant le curetage. Le jeune homme pris de panique, a prétexté aller chercher de l'argent et n'est pas revenu", rapporte une source de la rédaction.
"Le corps médical inquiet a demandé à la patiente d' appeler ses parents. Le père arrivé sur les lieux a conduit sa fille à l'hôpital de la garnison militaire de Douala, où son état n'est pas encore stable", ajoute cette dernière.
Selon des statistiques du ministère de la Santé publique. 40% de mortalité maternelle sont dus aux avortements et 9 à 13 % de ces avortements sont des avortements clandestins.
D'après l'alinéa 1 de l'article 337 du code pénal "est punie d'un emprisonnement de 15 à un an et d'une amende de 5000 à 200 000 Fcfa ou de l'une de ces deux peines seulement, la femme qui se procure l'avortement à elle-même ou qui y consent".