Un député accuse les bamiléké des coupures de courant au Cameroun

C'est en substance, le contenu d'une lettre envoyée par le député du Dja - Lobo et Sangmélima, Bindjoua Mathurin Germain, au Directeur de Cabinet du président de la République, Samuel Mvondo Ayolo.

Pour l'élu, le problème des coupures d'électricité est la faute aux populations de l'ouest du Cameroun, connus sous le nom de Bamiléké.

La lettre du député a donné des arguments aux activistes anti-bamiléké, qui depuis s'en prennent aux Bamiliéké sur les réseaux sociaux.

C'est le cas de Francis Mbeng qui n'a pas hésité à déverser du poison sur les réseaux sociaux.

"LES BAMILÉKÉS C'EST 85% DES EFFECTIFS D'ÉNÉO. Ce que l'honorable BINDOUA Mathurin dit aujourd'hui, Francis Mbeng le dit depuis des années. C'est pas seulement dans la région du Sud, c'est dans tout le Cameroun.

Tout le service technique d'ÉNÉO par exemple c'est 95% de bamilékés.

Toutes les entreprises des sous traitants d'ÉNÉO appartiennent à des bamilékés

Tout le secteur énergétique du Cameroun est contrôlé par les bamilékés.

Les bamilékés sont les propriétaires, les plus grands tribalistes du 237, et aussi les premiers chialeurs. Ce sont les colons de l'intérieur. Les Bamilékés, c'est 30% des effectifs de la fonction publique. Et vous verrez une campagne coordonnée de tout le village pour se victimiser au lieu de répondre à cette question simple : c'est l'ethno fascisme bamiléké à ENÉO ou pas ?", écrit l'activiste.

Voici la lettre du député