Dr Oundjéde Dénis, cardiologue belge d'origine camerounaise, a été témoin comme plusieurs autres personnes d'ailleurs, d'une scène qui l'aura laissé à date coi. A en croire son récit contenu dans l'hebdomadaire Kalara du lundi 11 septembre 2017, le spécialiste était dans une agence de Camair-co en train d'embarquer quand un problème s'est posé devant lui entre un homme et le contrôle de police.
"La policière a détecté la présence d'un liquide dans le sac du passager qui me précédait. Elle lui a fait savoir que les liquides ne sont pas acceptés en cabine. Le monsieur a expliqué qu'il s'agissait d'une pommade. La policière a insisté ajoutant qu'une fouille manuelle était prévue dans la salle d'embarquement et qu'il fallait que ce liquide soit retiré du bagage, mais le monsieur ne s'est pas exécuté. Il a franchi le poste de contrôle avec son liquide", raconte le cardiologue.
Ayant constaté que l'homme en question a passé le contrôle manuel comme une lettre à la poste, le cardiologue va refsuer d'embarquer tant que la situation ne se normaliserait pas, peut-on lire dans le journal. Il sera rejoint par d'autres passagers qui vont rejoindre le cardiolaogue dans sa révolte et ont communément décidé de ne pas embarquer tant que le "liquide" ne serait pas sorti de la cabine.
C'est une autre passagère qui était du voyage qui permettra d'identifier ou presque l'indexé à l'origine du trouble dans l'une des agences de Camair-co. "C'était un député dont j'ignore le nom. Il a proféré des insultes. Je l'ai entendu dire, "espèce d'idiot, viens recuéprer ce liquide toi-même si tu es un homme", se souvient la passagère.
Une policière, passagère elle-même va procéder à la fouille du bagage du député et en sortira le liquide et mettra fin au blocage de l'avion, indique le journal. Mais pour le cardiologue, il fallait que cet incident soit dénoncé. "Je vais quand même appeler les services du Gouverneur de la région du Nord pour parler de ce comportement. Quelque chose doit changer dans notre pays. Il n'est pas bon qu'on ne respecte aucune règle", a-t-il commenté.