Un ex diplomate américain dévoile l'endroit où Biya en soins in tensifs

Plusieurs informations circulent sur le toile et les sites d'information, en ce qui concerne l'endroit où se trouve le chef de l'Etat camerounais.

Deux versions se contredisent sur la toile.

D'après certaines informations révélées par des activistes critiques envers le pouvoir de Yaoundé, Paul Bita se trouve en France et plus précisément dans un hôpital militaire à Parsi.

Il y a une autre information qui annonce Paul Biya à Genève en Suisse. Et selon l'ancien diplomate américain, Tibor Nagy, Paul Biya se trouve actuellement à Genève, où il est sous soins intensifs.

Ce diplomate qui connait très bien le Cameroun a fait cette publication sur son compte Twitter.

"Nous assistons peut-être à la scène finale de l'acte final des 41 ans de pouvoir du Camerounais Prez Biya, 91 ans, qui se trouverait à Genève pour des soins médicaux et n'a pas été revu depuis son départ de Pékin le 8 septembre. J'imagine toutes les manœuvres à Yaoundé !", y a t-il écrit.

"Paul Biya est malade c’est un secret de polichinelle. Qu’à 91 ans il suive un traitement c’est normal. Est-il est en France. Impossible. Loin des agitations, tous ceux qui connaissent le Cameroun, savent que Paul Biya a rompu son attachement physique avec la France depuis 30 ans. Et a toujours redouté s’y retrouver pour des soins. Comme beaucoup de chefs d’Etat d’Afrique francophone d’ailleurs. Paul Biya se soigne soit en Allemagne et beaucoup plus en Suisse. Beaucoup de camerounais ne veulent plus réfléchir. On ne combat une dictature avec les émotions mais en faisant preuve d’intelligibilité et de stratégie. PAUL BIYA EST EN SUISSE", commente Boris Bertolt pour sa part.

"Quelle personne raisonnable et sérieuse peut penser qu’un dictateur comme Biya qui cultive au quotidien l’art du secret et de la dissimulation peut laisser la suisse où il a la nationalité, un pays connu pour sa culture du secret pour aller se soigner en France, un pays qu’il redoute et un pays où on gifle le président et les gens trouvent ça normal!", ajoute t-il