Un foyer de grippe aviaire détecté au complexe avicole de Mvog-Betsi à Yaoundé

La grippe aviaire refait surface au Cameroun 10 ans après son éradication. En effet, un cas de grippe a été détecté au complexe avicole de Mvog-Betsi à Yaoundé le 22 mai 2016. Selon les autorités, la ferme a perdu 15 000 volailles sur les 33 000 qu’elle abritait. L’annonce a été faite mercredi 25 mai 2016 en fin d’après-midi au Ministère de la Communication.

Le Ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, le Ministre de la Santé Publique et le Ministre de la Communication ont tenu un point de presse au sujet de cette réapparition de la grippe aviaire.

L’on retient que les équipes du Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales ont constaté une forte mortalité de la volaille au Complexe avicole de Mvog-Betsi à Yaoundé.

Aussitôt, un dispositif a immédiatement mis en place pour circonscrire la maladie. Il s’agit de l’incinération des bêtes mortes, l’abattage du cheptel, l’interdiction d’accès aux zones infectées, etc.

Le Ministre de la Santé publique a rassuré que le virus H5N1 responsable de la grippe aviaire ne peut se transmettre que d’un poulet malade à l’homme qui est régulièrement en contact avec la volaille infectée, et non d’un homme à un autre. André Mama Fouda a indiqué que toutes les mesures sont prises au cas où un individu serait contaminé.

«Les médicaments commandés avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé seront disponibles dans les prochaines heures. Le traitement sera également gratuit», a-t-il indiqué.

Le Dr Taïga, le Ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, a incité qu’un seul foyer a été détecté et encadré. Par conséquent, la volaille disponible ailleurs dans les marchés du pays est saine et comestible. Les éleveurs ont été invités à rester prudents et à signaler tout cas suspect qui surviendrait dans leur poulailler.

En 2006, l’épidémie de grippe aviaire partie de la Région de l’Extrême-Nord avait conduit à l’abattage massif des volailles des éleveurs à travers le pays, induisant d’énormes pertes financières à ces derniers. Aucune mort d’homme n’avait été enregistrée.