Un homme d'affaires arrêté pour tentative de déstabilisation du Cameroun et du Gabon

Transport Aerien L Aeroport International De Douala Bvenue Din Dika Christian a été arrêté plusieurs fois pour la même affaire

Tue, 4 Feb 2025 Source: www.camerounweb.com

De nationalité camerounaise, le millionnaire Din Dika Christian a été arrêté dans un aéroport du Cameroun pour une sordide affaire de tentative de déstabilisation du Cameroun, du Gabon et de l'Ile Maurice. Les avocats de l'homme d'affaires dénoncent un abus.

Une affaire troublante au Cameroun, met en exergue les dérives d’un système judiciaire, qui semble plus préoccupé par l’intimidation que par la justice. L’homme d’affaires DIN DIKA Christian fait l’objet d’abus de pouvoir, de violations flagrantes de ses droits fondamentaux à travers des arrestations répétées aux aéroports de Douala et Yaoundé.

Tout commence le 13 Février 2024, quand il reçoit l’appel d’un policier en service à la Délégation Régionale de la Police Judiciaire du Littoral à Douala qui l’informe qu’il a une convocation signée par le Commissaire de Police MEVA Vincent de Paul en service à la DGSN.

Etant en déplacement hors du Cameroun dans le cadre de ses activités professionnelles, Sieur DIN DIKA joint son Conseil qui tout de suite prend attache au téléphone avec le policier et lui demande de servir la convocation dans les bureaux du concerné sis à Bonanjo. A sa lecture, Sieur DIN DIKA était convoqué le lendemain 14 Février 2024, et son Conseil se rendra à Yaoundé pour déposer à la DGSN une lettre de report et s’enquérir des faits qui lui seraient reprochés, tout en adressant respectivement au Procureur de la Répulique près le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi et le Procureur Général près la Cour d’Appel du Centre, des requêtes en intervention.

Son Conseil ayant brièvement rencontré le Procureur de la République, ce dernier l’informera que Monsieur DIN DIKA tente de déstabiliser l’Etat du Gabon sans toutefois écouter le Conseil.

Après plusieurs mois d’accalmie, le Commissaire MEVA joindra le Conseil de Monsieur DIN DIKA au téléphone le 20 Septembre 2024 pour qu’ils conviennent d’une date à laquelle ce dernier sera convoqué, et après échanges, le Commissaire MEVA dira au Conseil qu’il convoquera son client le 14 Octobre 2024 et qu’il fera parvenir la convocation par la DRPJL entre le 08 et le 09 Octobre 2024.

Alors que cette convocation était attendue, Monsieur DIN DIKA qui, en date du 23 Octobre 2024, voulait se déplacer, sera arrêté à l’aéroport de Douala sans aucun mandat signé par le Procureur de la République, conduit à la DRPJL, puis à Yaoundé à la DGSN et ramené à la Direction de la Police Judiciaire à Yaoundé où il sera gardé à vue, et il lui sera dit dans les couloirs, qu’il tente de déstabiliser trois (03) Etats, à savoir le Cameroun, le Gabon et l’Ile Maurice (où il n’a jamais séjourné) ;

Le 24 Octobre 2024, il sera de nouveau conduit à la DGSN devant le Commissaire MEVA Vincent de Paul (qui est chargé d’études assistant N°2 au Cabinet du DGSN) qui commencera l’audition sans présenter une plainte ou un document d’accusation, et dira tout simplement que le Procureur de la République près le TGI du Mfoundi a reçu une dénonciation anonyme.

Au cours de son audition, aucune pièce pouvant l’incriminer ne lui sera présentée, aucune question sur une quelconque déstabilisation prétendue de ces trois (03) Etats ne lui a sera posée, mais des questions sur sa vie privée et sur l’une de ses sociétés et le Commissaire MEVA lui demandera de produire ultérieurement les états financiers de sa société ;

Curieusement, au moment de la signature du PV de son audition, Monsieur DIN DIKA découvrira avec stupéfaction que les infractions visées ne sont plus tentative de déstabilisation, mais deux (02) infractions : blanchiment de capitaux et atteinte à la sureté de l’Etat, cette dernière infraction relevant exclusivement de la compétence du Tribunal Militaire et dont le seul le Commissaire du Gouvernement est compétent pour instruire une enquête conformément à l’article 8 du Code Justice Militaire ;

Au sortir de son audition, il adressera des requêtes au PR du TGI Du Mfoundi et au Procureur général près la Cour d’Appel du Centre pour les informer de ces faits graves sans aucune preuve. Mais c’était sans compter sur l’inertie ‘’complice’’ de ces derniers, et Monsieur DIN DIKA comprendra à ses dépens les dérives du système judiciaire et la passivité complice des personnes l’incarnant.

En effet, le Commissaire de police Vincent de Paul MEVA continue de se servir du « message radio porté » pour interpeller régulièrement l’entrepreneur Christian DIN DIKA, aux aéroports de Douala et de Yaoundé, sans document officiel. Ayant pu avoir ledit message radio porté daté du 26 Septembre 2024, il y est mentionné qu’il fait suite à l’avis de recherches du 26 Septembre 2024 signé du Commissaire MEVA, ce qui est une curiosité car ce dernier n’a jamais émis une 2e convocation qui était alors attendue comme convenu, et les bureaux de Monsieur DIN DIKA sont connus à Douala-Bonanjo ;

Aussi, le 29 Octobre et le 16 Novembre 2024, Monsieur DIN DIKA a encore été arrêté aux aéroports de Yaoundé et de Douala sur la base dudit message radio porté qui n’est pas un mandat de justice au sens des articles 11 et suivants du Code de Procédure Pénale, n’a pas été contresigné par le Procureur de la République, et dont les effets devaient s’arrêter depuis le 23 Octobre 2024.

Malgré les instructions du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, saisi par Monsieur DIN DIKA et qui l’a reçu, et ayant demandé au Procureur Général de faire lever e « message radio porté » en question, cette instruction ne semble pas ébranler ce qui s’avère être aujourd’hui une mafia bien organisée pour extorquer de l’argent à Monsieur DIN DIKA Christian, car depuis l’audition, le Commissaire MEVA n’a toujours pas daigné remonter le dossier au Parquet, ce, malgré les multiples requêtes adressées aux susdits Procureurs

Violation des droits d’aller et venir

L’image de cet entrepreneur international, accusé sans preuve concrète jusqu’ici à en croire ses conseils, de blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l’Etat, est ainsi ternie depuis Septembre 2024, sur la base d’une dénonciation anonyme. Malgré les promesses de levée dudit « message radio porté », instrument utilisé pour le « torturer psychologiquement et l’amener à négocier » à en croire ses Conseils, le Camerounais très sollicité aussi bien en Afrique centrale qu’en Afrique de l’Ouest, est tourné en bourrique, entre la DGSN et les Parquets de Yaoundé, violant malheureusement ses droits constitutionnels d’aller et venir dans le cadre de son travail.

Cette situation suscite des questions sur l’intégrité du système judiciaire au Cameroun. Comment un « message radio porté », peut-il être utilisé comme un outil d’arnaque et de déstabilisation des vies ?

Comment un Officier de Police Judiciaire peut-il défier les instructions de son supérieur hiérarchique, à savoir, le Procureur de la République, patron des enquêtes, de lever le message radio porté, à en croire les échanges entre les Conseils de Monsieur DIN DIKA et le Procureur Général ?

Comment comprendre et expliquer la passivité du Procureur de la République et du Procureur Général qui ont toujours dit aux Conseils de Monsieur DIN DIKA que le message radio porté a été levé, alors qu’ils ont la preuve aujourd’hui qu’il n’a jamais été levé ?

Comment comprendre et expliquer que ces Procureurs qui « dirigent et contrôlent » les enquêtes des OPJ n’arrivent pas à lever ledit message radio porté si tant est réellement qu’ils ont demandé à ce qu’il soit levé ?

Autant de questions que l’on peut se poser et dont les réponses nous conduiront aux dérives de notre système judiciaire qui est un appareil utilisé par ceux qui l’incarnent pour extorquer de l’argent, régler des comptes, violer les droits fondamentaux des citoyens.

Source: www.camerounweb.com