Un homme décède mystérieusement après avoir giflé son ami, les faits

Le gaillard s’est entêté

Fri, 23 Sep 2022 Source: www.camerounweb.com

L’Afrique regorge de secrets partagés entre le mythe et la réalité rapporte Lfrii Benin. Justement le pays de Patrice Talon est encore plus mystérieux.

Une affaire pendante choque l'opinion et est très intrigante. Le Bénin, berceau du culte vaudou, n’y fait guère exception, et vient même de le prouver une nouvelle fois avec un jeune homme qui décède mystérieusement après avoir giflé son ami.

Les faits ont eu lieu dans la commune de Sinendé, au Bénin, où un jeune homme décède mystérieusement ce 21 septembre 2022, quelques jours après avoir giflé son ami.

En effet, selon les informations B. Kadri, le malheureux se serait bagarré avec un ami qu’il a giflé, et ce, malgré les mises en garde de son vis-à-vis.

« On ne porte pas la main sur moi », aurait averti celui qui a reçu la gifle.

Mais le gaillard s’est entêté et son protagoniste a reçu la gifle sans rien faire. Des jours après, il a senti des malaises et décède malgré les tractations de ses parents, indique Lfrii Bénin.

'Un homme en tenue est rentré et a posé ses lèvres puantes sur les miennes. J'ai senti son gros doigt calleux me traverser'

C'est le témoignage glaçant d'une camerounaise. Il s'agit de Ernis Clemence, la lauréate du prix Voix d'Afriques 2022. La jeune femme de 28 ans, ayant elle-même échappé à un viol en 2010, demande aux victimes de dénoncer les violeurs.

Les viols sont répétitifs au Cameroun. Que ce soit sur les mineures ou les adolescents, les victimes sont légions.

Elle raconte qu'alors qu'elle passait les vacances chez sa tante à Bafoussam, près du camp militaire, un homme en tenue, un voisin, est rentré dans la chambre, a posé ses lèvres puantes sur les siennes.

« J'ai senti son gros doigt calleux me traverser. L'horreur! Ma penderie mal ajustée m'a sauvée la vie, je suis sortie en courant, quand l'énorme bête s'occupait à sortir sa tête enfourchée entre les lambris de bois de ma garde-robe. Tout le voisinage était alerté, j'étais sortie toute nue », raconte Ernis Clémence.

Elle regrette qu'aucune sanction n'a été dite contre son violeur.

« Aucune sanction pour le monsieur, à part l'indignation de ma tante et des autres femmes. J'ai décidé de rentrer à Mbouda chez ma mère le lendemain. Je garde cela en moi depuis toujours, je protège ma mère. Ma tante aussi n'a rien dit à la famille, il ne faut surtout pas qu'on sache que c'est sous son toit que j'ai failli être détruite », a-t-elle regretté.

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