Stade municipal
Un citoyen qui a préféré gardé l’anonymat, a posé sur la table des sujets qui fâchent. Il s’adresse à la ministre Célestine Ketcha Courtès. Voici ci-dessous son message à celle qu’il appelle « grande sœur ».
« Chère grande sœur, tu as vraiment la mémoire si courte ? Cette question d’entrée de jeu nous plante dans le champ de patates et la forêt de serpent du stade municipal de Bangangté.
Nous avons touché le fond. Des sources concordantes me renseignent que des responsables de la délégation départementale du Ministère de l’Habitat et du Développement urbain pour le Ndé ont entrepris de construire un mur du stade municipal de Bangangté. Dis-moi, c’est dans quel budget ? Qui vous en a donné le quitus ? Tu as fini de remplir des trous à Douala et à Yaoundé et de libérer les grandes villes des ordures ?
Connais-tu pourquoi cette arène est appelée stade municipal ? Pourquoi là où il y a de l’horreur tu en es toujours à l’origine ? Si tu as le mémoire courte, je te la rafraîchis. En 2019, le président de la Panthère légale, Menkam Jules François Famawa a entrepris des travaux de réhabilitation du stade municipal de Bangangté.
Le maire de l’époque, le feu Dr Jonas Kouamouo, paix à son âme, avait commis une note qui fermait ce stade. Il exécutait ainsi tes instructions parce qu’il fallait que la Panthère s’entraîne et joue ses matchs hors de Bangangté. Qu’est-ce qui a changé pour qu’une soit disant Panthère, fruit de l’imposture, y joue ?
Regarde comment le monde se moque de nous. Bangangté est sujet des moqueries dans les réseaux sociaux. Et dans tout ça, c’est le maire actuel qui fait les frais. Le chantier y entamé en 2016 a été stoppé. Le comité de normalisation dirigé par Me Dieudonné Happi avait d’alors instruit un audit.
Le rapport de cet audit montrait qu’il a eu des malversations financières. Les cerveaux étant le chef de l’exécutif de la mairie de Bangangté de l’époque et le président de la Fecafoot arrivé avant Me Happi. Tôt ou tard, la vérité triomphera. C’est tout ce que je peux te dire pour le moment, grande sœur ».
