I have a dream
Le citoyen vit actuellement loin des terres camerounaises. Le membre de la diaspora est lui-même d’accord que le rêve qu’il a fait le dépasse. Cela nous rappelle bien la célèbre phrase « I have a dream », nom donné au discours du 28 août 1963 prononcé par le militant américain Martin Luther King devant le Lincoln Memorial à Washington DC, même si les contextes sont différents.
« J’ai fait un rêve vraiment bizarre la famille. Je me suis retrouvé dans la résidence de Chantal Biya au Golf sans toutefois savoir comment j’y étais arrivé et ce que je faisais là », commence le rêveur.
En enchaîne qu’en fait, « j’ai été comme téléporté dans un grand jardin et au milieu d’une foule. Il y avait plein de monde. Elle était habillée dans un rose bonbon ».
Puis, « dès qu’elle m’a seulement vu de loin, elle a eu comme un choc et a commencé à crier devant la foule. Nos yeux se sont croisés. Fermez les portes de ma cuisine. Fermez vite les portes de ma cuisine ».
Ou c’était pour dire que je mange trop ? Ou bien que je vais gâter la nourriture des invités ? Se demande le citoyen. « Honnêtement, je n'en saurais jamais rien vu qu’elle a fui à la suite et beaucoup de personnes d’ailleurs. Bref, je suis surpris et du rêve en lui-même et de la réaction de Chantal Biya dans ce rêve », termine le narrateur.
L’homme qui a fait le rêve n’est autre que l’activiste Jacques Jorel Zang. Ce dernier dénonce à longueur de journée l’accaparement du pouvoir par le régime RDPC et son leader de tous les temps, Paul Biya.
