Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Un incendie ravage une partie de la gare routière de Maroua

Les faits se déroulent au quartier Dougoï à Maroua

Thu, 3 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

Les faits se déroulent au quartier Dougoï à Maroua

Le feu a débuté un peu avant 20 heures

Le trafic illicite de carburant mis en cause

Malgré son interdiction, le trafic illicite de carburant continue de faire son bout de chemin. Ce fléau n’est pourtant pas sans risque. Mercredi, 02 mars 2022 à 19h33, les secours de la 401e Compagnie d'Incendie de Maroua ont été alertés pour un feu d'un amas d'une centaine de bidons (en matière plastique) destinés à transporter le carburant, au quartier Dougoï à Maroua, à l'ancienne gare routière.

Au moment du feu une minorité des bidons, contenait du carburant de type super. La prompte réaction des soldats du feu a permis d'épargner un camion semi-remorque stationné à proximité, et de venir aussitôt à bout des flammes. Le feu a été maîtrisé au moyen d'une lance à mousse.

Le bilan de l’incendie n’est pas encore connu, ce que l’on sait c’est qu’une partie de la gare est partie en feu. Les autorités ont tôt fait de rappeler que l'exploitation des hydrocarbures obéit à des mesures de sécurité bien définies, et à une réglementation appropriée!

Depuis le début de l’année, plusieurs incendie se sont multipliés, mais le plus dangereux est celui d’une discothèque qui a fait plus de 16 morts.Un incendie d'origine accidentelle provoqué par des feux d'artifice a tué au moins 17 personnes, dimanche 23 janvier, dans une discothèque d'un quartier huppé de Yaoundé.

Ce drame survient alors que le pays accueille la Coupe d'Afrique des nations (CAN), la compétition-reine du football africain.

Les incendies ne sont pas rares au Cameroun dans les établissements de nuit, de même que les bousculades parfois mortelles, mais le bilan de ce drame est le plus lourd de ces dernières années.

L'incendie est survenu au milieu de la nuit dans la salle principale du Liv's Night Club, situé dans le quartier Bastos, qui abrite notamment de luxueuses maisons, des ambassades et des résidences de diplomates.

"Un incendie accidentel" s'est déclaré et "le premier bilan fait état de 16 morts (...) et huit blessés graves", a annoncé le ministère de la Communication dans un communiqué.

"Le drame, qui a été causé par des déflagrations issues des feux d'artifice habituellement utilisés en ces lieux, a, en premier, consumé le plafond de l'édifice, entraînant par la suite deux explosions de forte amplitude, provoquant la panique et la bousculade", poursuit le ministère.

"Quand nous sommes arrivés, c'était la panique, il y avait un fort incendie avec beaucoup de fumée", a raconté sous couvert de l'anonymat, un responsable des pompiers de Yaoundé.

Dans la cour de l'établissement, quelques objets calcinés évoquent bien un incendie, mais la façade de la discothèque n'est pas détruite ni calcinée.

"C'est allé très vite, il était un peu plus de 2 heures du matin et la majorité des clients arrivent vers 3 heures, cela s'est passé dans la salle", a assuré à l'AFP un agent de sécurité présent au moment du drame.

Une centaine de personnes se sont rassemblées en fin de matinée à la morgue de l'hôpital militaire d'Ekounou.

Là, des femmes hurlent leur douleur, effondrées sur le sol, d'autres sont en pleurs soutenues par des proches.

Plus loin, des hommes et des femmes gémissent, prostrés, assis sur des bancs en bois.

"Je ne suis au courant de rien. Je me suis réveillé ce matin et on m'annonce que mon fils de 38 ans est mort, un adjudant chef", souffle Fidèle.

"J'attendais mon frère et ses amis hier soir pour dîner, mais ils ne sont pas venus et, vers 7 heures du matin, j'ai reçu des coups de fil de partout pour me demander si mon frère était vivant ou mort, et je suis venu à la morgue, j'ai identifié son corps", témoigne Claude, la fille de Fidèle et sœur de la victime.

"Ils étaient cinq, ils fêtaient un mariage coutumier. Un seul a survécu", dit-elle.

"J'ai perdu mon petit frère", pleure Stéphane Hamza, 38 ans. "C'était un garçon bien, gentil, qui était serveur dans cette boîte depuis deux mois environ. Quand j'ai appris l'explosion, je suis allé à la morgue et j'ai appris qu'il était mort", lâche-t-il.

À Douala, la capitale économique dans le sud, ces six dernières années, au moins cinq discothèques ont été le théâtre d'incendies accidentels qui ont partiellement ou totalement détruit l'établissement.

Source: www.camerounweb.com