Un ministre de Paul Biya apporte son soutien à Samuel Eto’o et flingue les Nordistes

Samuel Eto'o et Paul Biya

Thu, 25 Aug 2022 Source: www.camerounweb.com

Même s’il est assuré d’aller au bout de son mandat acquis le 11 décembre 2021, Samuel Eto’o Fils n’aura manifestement pas de répit à la Fédération camerounaise de football. Autant il est déterminé à aller au bout de ses actions, autant ses adversaires sont prêts à lui mener la vie dure. La dernière décision du Tribunal Arbitral du sport qui annihile les derniers espoirs des adversaires du Pichichi, n’a pas pour autant doucher leurs derniers espoirs. Sauf que pour un membre de l’équipe gouvernemental, les éléments venus du Nord, deviennent risibles.

En effet, le Ministre Jean de Dieu Momo questionne les prises de position de Guibai Gatama, Abdoulaye Ado, Abouraman Hamadou vis à vis de Samuel Eto'o

" Mais plus sérieusement que se passe-t-il avec nos amis du Nord? Est-ce que les grands qui ont dirigé la FECAFOOT tour à tour dans le grand nord peuvent-ils calmer ces jeunes ? Comment pouvons-nous préparer sereinement la coupe du monde dans ce climat de guerre permanente ??? Et l’intérêt supérieur de la nation est-il un vain mot??? Que nous cache-t-on dans cette affaire qui craint la lumière du jour? [...] Quand Issa HAYATOU ou Iya Mohamed dirigeaient la FECAFOOT on n’entendait pas tous ces cris d’orfraie. Il y a sûrement quelque chose qu’on nous cache dans cette affaire !!! " A déclaré à travers une sortie Maître Momo Jean de Dieu.



FECAFOOT : Guibai Gatama crée la surprise, Eto’o a un nouveau problème


La belle victoire de Samuel Eto’o Fils face aux membres de l’Assemblée générale de 2009 au Tribunal arbitral du Sport (TAS) n’a pas fait changer d’avis à Guibai Gatama. Le journaliste et membre du comité exécutif de la Fédération camerounaise de football réclame toujours la démission de Samuel Eto’o. Il maintient sa position selon laquelle, Eto’o, conformément aux textes qui régissent le fonctionnement de la Fecafoot, est disqualifié à poursuivre son mandat depuis sa condamnation par un tribunal espagnol.

Pour cette raison, Guibai Gatama refuse de participer au prochain comité exécutif convoqué par le président de la FECAFOOT. « Pour rester cohérent avec mon engagement au strict respect des statuts et règlements de la Fécafoot, je ne participerai pas à une session du Comité Exécutif convoquée par une personne n'étant plus qualifié pour le faire. Pour rappel, monsieur Samuel Eto'o Fils, signataire de la convocation du comité exécutif du 26 août 2022 n'est plus président de la FECAFOOT depuis sa condamnation le 20 juin 2022 à 22 mois de prison ferme pour fraude fiscale en Espagne, en vertu des dispositions combinés des articles 36 et 47 des statuts de la Fecafoot », a-t-i déclaré dans un communiqué parvenu à la rédaction de CamerounWeb.

Guibai Gatama est toujours amère. Il dénonce les nombreuses violations des textes de la FECAFOOT et refuse de s’associer à de tels projets. Il estime que les faits lui donnent raison. Samuel Eto’o aurait décidé de corrigé plusieurs erreurs commises au début de son mandat.

« Mû par un esprit républicain et soucieux du respect de la règle de droit, je ne resterai pas silencieux et ne me ferai pas complice de la violation permanente des statuts et règlements de la Fecafoot dont le nouvel exécutif sous la houlette de son président est désormais coutumier de longs mois. Je suis d'autant plus conforté dans ma dénonciation que le projet d'ordre du jour de la réunion du Comité exécutif qui m'a été partagé comporte des points de régularisation des dysfonctionnements et entorses que j'ai soulevés dès les premiers jours de notre mandat et qui m'ont valu une suspension arbitraire de trois du comité exécutif », écrit-il.

Guibai Gatama entend poursuivre son combat même s’il reconnait être un fan d’Eto’o. Pour lui l’intérêt supérieur du football et de la nation prime. « La société camerounaise nouvelle que chacune appelle de ses voeux ne peut voir le jour si celle-ci renonce aux valeurs des pères fondateurs et à l'éthique. Elle ne doit concéder à personne, fut-ce une icône adulée de tous, y compris de moi-même, des passe-droits ou une immunité d'action. Le faire nous conduit à cultiver les germes d'une société d'inégalité et d'injustices. Ce qui est en jeu ici est notre capacité individuelle et collective à dépasser nos intérêts et passions personnels afin de préserver notre patrimoine commun : la Fecafoot et au-delà le Cameroun », conclut-il.

Source: www.camerounweb.com