Depuis le 17 janvier, l’Ouest du Cameroun est privé d’Internet, sur décision du gouvernement, qui espère minimiser l’impact de la crise anglophone en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Un mois de coupure, pendant lequel les internautes se sont mobilisés, sans pour autant empêcher de graves conséquences.
Voici donc un mois que les internautes crient, virtuellement, leur colère via le hashtag #BringBackOurInternet. Cela fait un mois que plusieurs figures internationales soutiennent leur mouvement, notamment Edward Snowden, sans succès.
Les conséquences sont pourtant graves. Isabelle Bezeng, entrepreneuse dépendante du paiement en ligne a ainsi expliqué sur Twitter que son chiffre d’affaires avait chuté de 70% depuis le début de cette crise.
Le constat est le même pour de nombreuses entreprises de Buéa, surnommée la « Silicon Mountain », au pied du mont Cameroun.
@africatechie Thanks for appealing for internet to be restored. I've seen my business sale dropped to 70% as a result of this ongoing crises https://t.co/d0KlCo4jU0
— Isabelle Bezeng (@iBezeng) 16 février 2017
@africatechie Thanks for appealing for internet to be restored. I've seen my business sale dropped to 70% as a result of this ongoing crises https://t.co/d0KlCo4jU0
— Isabelle Bezeng (@iBezeng) 16 février 2017