Le motif de ce report selon le syndicat est l’actuelle situation sociale du pays.
Selon notre confrère Le Messager du 4 septembre 2018, l’Union générale des travailleurs du Cameroun (UGTC) dans un communiqué appelle les neufs candidats en lice pour la Présidentielle 2018 à trouver un terrain d’accord, pour procéder au renvoi du scrutin du 7 octobre 2018. Pour l’union syndicale, il serait judicieux de résoudre d’abord la crise qui paralyse les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2016. Il faut même aussi penser à ramener la paix dans tout le Cameroun, souligne l’UGTC dans son communiqué.
Pour que son idée de report de la Présidentielle prospère, le dénommé Isaac Bissala président de l’UGTC déclare qu’il «compte sur le patriotisme des candidats à l’élection présidentielle pour déterminer les modalités du renvoi de ladite élection et se propose de faire partie des médiateurs pour ramener la paix sociale dans les deux Régions particulièrement concernées». Si la Présidentielle arrivait à être renvoyée, ce qui pour la part des observateurs serait très surprenant, l’UGTC pense qu’il faudra user de ce temps pour organiser un dialogue national.
Pour ce syndicat, le dialogue se fera premièrement au niveau régional. Les dialogues devront s’étendre sur une période de trois semaines. Les participants à ces assises proposés par le syndicat sont deux représentants de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, deux de la CEPCA, deux de l’Organisation musulmane au Cameroun, deux du Mouvement syndical des travailleurs camerounais, deux des ONG des droits de l’homme et un de chaque parti politique présent dans la Région.
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Deuxièmement l’UGTC pense que le dialogue pourra donc se faire au niveau national. Il sera question de faire la synthèse des propositions formulées dans les Régions et les déposer sur la table d’examen du Gouvernement. Les participants aux assises ici seront un représentant du CEPCA, un du Mouvement syndical des travailleurs camerounais, un de chaque parti politique siégeant à l’Assemblée nationale, un du Sénat et un de chaque parti dont le candidat a été retenu pour l’élection présidentielle. Les assises s’étendront sur une période de deux semaines.