Un parti d’opposition recrute des jeunes

Le Président national du Mouvement Républicain(MOREP), Fabien Assigana invite la jeunesse camerounaise à participer massivement au deuxième congrès ordinaire de son parti qui se tiendra les 27 et 28 mai 2017 à Yaoundé. Voici pourquoi il invite la jeunesse à adhérer au Morep.

Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, Fabien Assigana explique que son parti, le Mouvement Républicain(MOREP), veut une participation massive des jeunes à son congrès pour qu’elle vienne prendre la majorité des postes importants au sein du parti, afin qu’en 2018, la majorité de ses élus aient moins de 40 ans. « La patrie a besoin de votre engagement et de votre implication sociale et politique » écrit-il à ses jeunes compatriotes.

Le deuxième congrès ordinaire du Morep sera donc « l’occasion d’ouvrir une réflexion, sur le sens à donner à la vie politique de la jeunesse camerounaise dans le contexte particulier de l’année 2018. Il s’agira de la conscientisation de la jeunesse à la chose politique. Le MOREP veut forcer les jeunes à se prononcer en leur donnant les 2018 raisons du pourquoi! Le MOREP veut faire comprendre à la jeunesse qu’elle ne doit plus écouter passivement, religieusement, pour tout dire, écouter aveuglément. La jeunesse doit dorénavant faire partie d’une campagne participative » explique Fabien Assigana.

Il indique que « Dans sa recherche des éléments de langage susceptibles de remobiliser l’espoir et l’optimisme des Camerounais, le MOREP veut réduire la distance affective entre les jeunes camerounaises et les jeunes camerounais, et la politique de manière générale ». Cet opposant au régime de Yaoundé, veut donc gouverner avec la jeunesse : « Mettons nous ensemble. Rejoignez le MOREP. Trouvons ensemble la solution pour la lutte contre la pauvreté et le chômage. Accomplissons l’alternance en 2018 et prenons notre destin en main. « Un bulletin de vote est plus puissant qu’une balle » Abraham Lincoln l’a si bien dit. C’est pour cela que nous devons utiliser cette arme pour changer le cours des choses dans ce pays » écrit-il à la jeunesse camerounaise.