La mort de Cabrel Nanjip Nyamton fait réagir beaucoup de personnes sur les réseaux sociaux. L’une d’elles est Richard Dikoume qui a écrit : « Voiture de plus de 30 millions qui au final t'a ôté la vie et on viendra faire ton deuil dans cette même cabane qui t'a vu naître. À quoi servira-t-il à un homme de gagner le monde entier et qu'il perd son âme. Vanité des vanités ».
Le lanceur d’alertes Nzui Manto n’a particulièrement pas apprécié cette intervention de Dikoume. Il a vite fait de sortir ses sales dossiers pour montrer à tout le monde que ce Richard Dikoume est la pire des racailles.
Manto écrit à cet effet : « Natif de Foumban tu te présentes aux yeux de tes victimes comme pasteur d'église et te fais appeler "Richard Dikoume". Cette église où tu cibles tes proies au nom de Jésus avant de les abuser. L'une de tes victimes rencontrées à l'église, ton terrain de chasse, vit à l'étranger. Tu l'as contactée, une femme très précisément, lui présentant ta situation désespérante.
Tes enfants et toi êtes dans la rue, sans toit ! C'est ce que tu as dit à cette femme qui, prise de compassion, t'a logé gratuitement dans l'un de ses appartements. Pour l'équipement des autres biens immobiliers elle fera venir au Cameroun un conteneur 40 pieds contenant véhicule, meubles, électroménager et autres objets de valeur le tout estimé à 110 millions de francs CFA.
Toi le faux pasteur, l'escroc, tu as vidé la maison et vendu tous ces biens en complicité avec un membre de la famille de celle qui t'avait soutenu. Elle t'a porté plainte à la gendarmerie et la plupart des gendarmes lui proposaient de coucher avec elle pour résoudre son problème.
Elle a dû payer une grosse somme pour que tu sois finalement arrêté et traduit en justice. Justice qui te condamnera à lui verser la somme de 40 000 000 de francs. Devant le juge tu as reconnu les faits et a affirmé avoir agi sous le coup de la faim.
Cette femme, ta victime est arrivée au Cameroun il y a peu et a été arrêtée par des gendarmes qui lui ont présenté la plainte d'une femme avec qui tu vivais chez elle. Cette femme l'accuse d'avoir confisqué ses sous-vêtements après votre expulsion de son appartement.
Ta victime a été obligée de payer la somme de 150 000 francs CFA pour être relâchée. Lors de son séjour, elle a découvert que les receleurs des objets que tu avais volés n'étaient autre que les gendarmes. Nanjip au moins a moins une cabane et la tienne, où est-elle ? ».