Un pays, plusieurs présidents: voici les quatre dirigeants actuels du Cameroun

Le Cameroun compte actuellement quatre présidents : trois illégitimes et un légitime.

1. Le Cameroun compte actuellement quatre présidents. Trois d'entre eux sont illégitimes et un est légitime.

2. Le président légitime est M. Issa Tchiroma Bakary, élu selon le principe de la souveraineté populaire, fondement même de la souveraineté nationale.

3. Or, M. Issa Tchiroma Bakary est empêché d'exercer le pouvoir par les trois présidents illégitimes : M. Paul Biya, M. Ferdinand Ngoh Ngoh et Mme Chantal Biya. Ils ont usurpé le pouvoir en menaçant d'une arme l'ELECAM et le Conseil constitutionnel afin de faire déclarer M. Biya vainqueur des dernières élections. Ils ont bénéficié de la complicité de certains étrangers, notamment israéliens, dans cette fraude électorale.

4. Les trois présidents illégitimes ont ainsi usurpé notre souveraineté. Nous sommes désormais un pays occupé ; nous sommes en état de guerre. Notre amour de la patrie nous ordonne de résister à cette occupation et à cette prise d'otages de notre pays.

5. Nous avons besoin d'un plan national de résistance. Il s'agit d'un enjeu qui dépasse le cadre d'une personne, d'un parti ou d'une famille. Toute réduction de la résistance nationale à un simple détail retardera notre victoire. Monsieur Tchiroma sous-utilise les vastes ressources que le Cameroun peut offrir à cette résistance nationale ; il doit immédiatement mettre fin à cette privatisation de la lutte. Le peuple camerounais est plus déterminé à obtenir la libération que la plupart des politiciens ne le pensent.

6. Si nous ne libérons pas notre pays, nous entrerons dans l'histoire comme les Camerounais les plus lâches de tous les temps. Nous appelons également Monsieur Tchiroma à cesser de sous-estimer les Camerounais. La plupart d'entre nous sommes prêts à tout pour libérer le Cameroun de ce fléau, y compris le sacrifice ultime. Nous recherchons une coordination pour une victoire rapide avant Noël. Ce faisant, nous devrions tirer les leçons de MANIDEM : dire publiquement ce que nous avons l'intention de faire et le faire.

Frères et sœurs, notre pays est plongé dans la décadence morale ; l'injustice est partout. Crions avec les paroles du prophète Amos :

« Que la justice coule comme un fleuve, et la droiture comme un torrent intarissable ! » (Amos 5:24).

Que Dieu vous bénisse. Et qu'il bénisse notre cher Cameroun, alors que nous luttons pour le libérer de l'occupation des forces obscures. Par la grâce de Dieu, nous vaincrons.