Emmanuel Kunde, ancien joueur emblématique des Lions Indomptables du Cameroun, connu pour sa précision légendaire dans l'exécution des coups francs et des penalties, a récemment pris position en faveur de Samuel Eto'o, l'actuel président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).
Kunde, qui détient un record mondial impressionnant avec 702 coups francs marqués sur 800 tentatives et un sans-faute sur 152 penalties tirés, a salué les efforts d'Eto'o pour améliorer les conditions des footballeurs camerounais. "Samuel Eto'o a prouvé qu'il pense aux footballeurs et au football en général. L'augmentation des salaires fait de lui le meilleur manager de la FECAFOOT de tous les temps," a déclaré Kunde.
L'ancien international a notamment mis en avant l'augmentation significative des redevances allouées aux clubs, passant de 11 millions à 48 millions de francs CFA sous la présidence d'Eto'o. Kunde a également défendu Eto'o contre les critiques concernant les retards de paiement, soulignant que la responsabilité incombe désormais à chaque acteur du système.
Comparant la gestion actuelle à celle de ses prédécesseurs, Kunde n'a pas mâché ses mots : "L'homme est en prison en ce moment, il volait l'argent d'une entreprise d'État pour faire semblant de bien faire, mais les joueurs étaient exploités par lui et en complicité avec le gouvernement."
Kunde a appelé ses anciens coéquipiers à soutenir Eto'o et à contribuer au développement du football local : "Je conseille à tous ceux qui ont joué avec moi de le laisser travailler tranquillement. S'ils aiment le foot, qu'ils aillent ressusciter les clubs de leurs villages."
L'ancien joueur a conclu en mettant en garde les footballeurs actuels contre les pratiques occultes, les exhortant à se méfier des "sorciers" qui les approchent, suggérant que ces individus sont motivés par la jalousie plutôt que par un réel désir d'aide.
Ces déclarations d'Emmanuel Kunde, figure respectée du football camerounais, apportent un soutien de poids à Samuel Eto'o, alors que ce dernier fait face à diverses critiques dans sa gestion de la FECAFOOT. Elles soulignent également les défis persistants auxquels le football camerounais est confronté, tant sur le plan structurel que culturel.