Agé de 19 ans, Fabrice Yannick Djonkouo faisait partie d’un gang qui terrorisaient les populations
Triste fin pour un malfrat hier lundi à Manjo! Selon nos confrères de la radio publique Crtv Littoral qui rapporte les faits, il est environ 23 h. Lorsque l’adjudant-chef-major, Célestin Afanda, commandant de la brigade de gendarmerie territoriale de Manjo, tente d’interpeller Fabrice Yannick Djonkouo lors d’une patrouille nocturne au lieudit Total à Manjo. L’intéressé ne voulant pas s’exécuter, a d’une manière spontanée sorti le pistolet de fabrication artisanale qu’il portait. L’adjoint au commandant de brigade qui était plus proche de lui, n’a pas tardé une seule seconde pour réagir. Il a usé de son arme pour abattre ce dernier. Atteint par balle à la poitrine, l’infortuné s’est écroulé et a rendu l’âme sur le carreau.
Le commandant de brigade, rapporte la Crtv, a immédiatement informé les autorités de la place qui sont descendues pour l’identification de la dépouille. Mais les parents du malfaiteur ont voulu récupérer le corps, en vain. Ce dernier a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Nkongsamba. La mort de ce repris de justice de 19 ans qui a séjourné plusieurs fois à la prison principale de Nkongsamba et de Mbanga, rappellent nos confrères, est un ouf de soulagement pour les populations de Manjo et les usagers qui empruntent l’axe routier Douala-Nkongsamba. Car ce dernier de sn vivant faisait partie d’un gang de malfrats qui perturbait le sommeil des paisibles populations de Manjo.
A son actif, apprend-on, plusieurs agressions, viols, braquages à mains armées, devenus monnaie courante dans cet arrondissement du département du Moungo, non loin de la capitale économique Douala. Sa bande arrachait aussi des sacs à aux usagers dans la nuit au niveau des dos d’âne sur la route nationale 5. Les autorités de cette localités, apprend-on, se disent déterminées à mener le combat jusqu’au bout pour la quiétude des populations.
