Un roman Camerounais retenu au programme scolaire gabonais

2281 Armand Claude Abanda1512157 L'écrivain Armand Claude Abanda

Thu, 21 Jul 2016 Source: cameroon-info.net

Le roman «Fils de prélat» du Camerounais Armand Claude Abanda fait son entrée au programme scolaire gabonais dès la rentrée prochaine. L’ouvrage a reçu l’approbation de l’Institut pédagogique national du Gabon. «Mon émotion est très forte parce que ce livre a été écrit en 1982 lorsque j’étais en classe de terminale. Je suis heureux de constater que le Gabon, qui est ma seconde patrie, a décidé de mettre ce livre dans son programme scolaire», a déclaré l’auteur à l’annonce de cette nouvelle.

Armand Claude Abanda a été félicité par le Gouvernement camerounais à travers le Ministre de la Culture qui l’a reçu en audience le 19 juillet 2016. «Je ne peux que me réjouir de la nouvelle relative à l’inscription dans les programmes scolaires gabonais, du roman «Fils de prélat» de notre compatriote Armand Claude Abanda. Je me réjouis parce qu’il s’agit d’un auteur de la nouvelle vague des écrivains camerounais qui célèbrent de cette manière-là, le dynamisme de la littérature camerounaise et lui permet d’acquérir un surcroît de rayonnement international», a déclaré Narcisse Mouelle Kombi.

En 1986, Armand Claude Abanda, élève en classe de terminale, poussé par sa passion de l'écriture, rédige Fils de Prélat. Dans cet ouvrage, il aborde le thème très sensible de la paternité des hommes d'Église, phénomène réel dans nos sociétés africaines contemporaines et objet de nombreuses polémiques. L'auteur a su capter notre attention par une simplicité dans le langage. Mais, c'est surtout son habileté à conduire une intrigue qui n'arrive à son dénouement qu'à la fin du roman qui suscite en nous la plus grande admiration.

Nombreux sont les problèmes sociaux que pose ce livre attrayant, captivant et plein de suspense. Nous citerons entre autres le problème récurrent de la délinquance juvénile causé par le chômage et celui des enfants illégitimes, fruit d'unions impossibles ou d'amours de jeunesse, quine pourront jamais véritablement bénéficier d'une présence paternelle nécessaire à une bonne évolution psychologique.

Source: cameroon-info.net