Un scandale de 700 millions à l'Hôpital général de Yaoundé

Hôpital Général De Yaoundé Hôpital Général de Yaoundé

Tue, 2 Aug 2016 Source: camerounlink.com

Après le foireux conseil d'administration qui a déclenché l’inadéquation des rapports du contrôle financier et celui du DG, le ministère des finances a dépêché un contrôle intempestif découvrant par la suite cette catastrophe financière de 700 millions FCFA avalés par le DG. Qui protège finalement ce gestionnaire indélicat ?

Il aurait pris en otage cette institution hospitalière de référence en dépit des dénonciations fondées au sujet des dérives managériales et pratiques contre nature instaurés. Le professeur Elie Claude Ndam Njitoyap Dg puisqu’il s’agit de lui poursuit sa volonté sans faille d’enterrer l’hôpital général de yaoundé sous les yeux impuissants du pouvoir en place.

Le séjour la semaine dernière d’une mission de contrôle en provenance du Minfi pour s’imprégner d’une affaire de détournement au titre des subventions de l’Etat a permis à cette équipe de constater avec regret et désolation la gestion épicière de cette structure qui n’en finit pas de faire les morts pour mauvais climat de travail entre la DTM et la direction générale. En effet, tout commence en février 2016 quand l’ex contrôleur financier reçoit du DG un document comptable qui justifie les dépenses de la subvention d’investissement de concert entre le DG et son agent comptable.

Dans ce rapport, les dépenses non fondées, les engagements sans préalables et les fausses réquisitions ont été observés. Ce que le contrôleur financier n’approuvera et cela lui a valu son départ à ce poste sans autre forme de procès. Constatant que la désapprobation entre lui et le CF va à coup sûr le rattraper, Ndam Njitoyap va multiplier les manigances pour couvrir et effacer les traces de ce détournement.

Le conseil d’Administration en opposition de phase avec le DG

En réalité, les choses se passent à l’hôpital général comme dans une entreprise familiale et cela crée des mouvements d’humeurs entre les différents responsables. D’un coté il y a l’ordonnateur qui fait à sa tête, de l’autre côté le gendarme des finances publiques (béni oui oui ) des égarements de Ndam Njotoyap et le PCA qui lave son image à chaque manigance du DG pour couvrir une fraude. Lors du dernier conseil d?administration tenu au mois de juillet 2016, le Directeur général de l’HGY n’a pas pu apporter les explications sur la demande d’appurement des subventions de l’Etat, du compte d’emploi et de la caisse d’avance.

L’intégrité morale du PCA Atangana Ignace a été une pierre d’achoppement dans les tractations mafieuses de Ndam Njotoyap. La désapprobation des chiffres comptables avec à chaque étape les décisions dans les dépenses du DG sans approbation du contrôle financier.

D’autre sources bien introduites révèlent que la signature du PCA aurait été imitée pour que les uns et les autres se tirent d’affaires et bénéficient de la protection du conseil d?administration.

Pour tout dire, à la suite d’un contrôle du MINFI qui a détecté une distraction de 700 millions de Fcfa par le DG en complicité avec l’ancien agent comptable Mani, il ya lieu de se poser la question sur l’impunité que bénéficie toujours Ndam Njitoyap. Tous les procès verbaux rédigés au sujet du compte d’emploi, de la caisse d’avance, de la subvention d’investissement et de fonctionnement vont contre le DG.

Ce qui justifie les tensions et les animosités avec les collaborateurs. Au niveau du ministère des finances. La situation de crise de l’hôpital général crée des clivages entre la direction générale du Budget et le Minsitre Alamine Ousmane Mey. Jusqu’à présent, une subvention de 800 millions FCFA alloué à l’Hôpital général de yaoundé par le DGB n’a pas encore été approuvée par le Minfi. Est-ce la mafia ou bien une procédure normale mais qui demande des explications ?

Question très difficile à répondre mais dont l’issue pourrait mettre en difficulté certains hauts cadres de la DGB qui serait derrière cette vraie fausse subvention. En attendant un heureux dénouement de cette affaire l’heure est arrivée pour le contrôle supérieur de l’Etat de réagir.

Source: camerounlink.com