Le Cabinet Al Poll a réalisé un sondage concernant celui qui pourrait devenir président de la République au Cameroun, à l'issue de l'élection présidentielle de 2025.
Les résultats du sondage ont été publiés il y a quelques heures. Le moins qu'on puisse dire, est qu'on retrouve les hommes politiques habituels du Cameroun (Biya, Kamto, Cabral, Osih, Njoya...) mais l'ordre habituel des classements en terme d'intentions de vote a changé.
Pour la première fois, Cabral Libii a été vu par le sondage comme l'homme qui a plus de chances d'accéder à la magistrature suprême en 2025.
Ce sondage ne convainc pas certains analystes politiques. Selon Franz Krause, toute autre personne à part Biya et Kamto, risque de conduire le Cameroun dans le chaos. Pour cet pro Kamto, ce sondage n'est pas sérieux.
"Je me sens obligé aujourd'hui, chers amis, de vous dire qu'un immense danger plane sur le Cameroun. Si tel est le désir de la majorité du Camp Prodémocratie à éviter le chaos et la catastrophe en cette année d'élection, il n'y a que deux choix à faire : Monsieur BIYA ou Monsieur KAMTO. C'est avec une grande douleur dans le cœur que je martèle et souligne qu'on est bien conseillé au Cameroun d'espérer voir Monsieur BIYA rester aux affaires à défaut de pouvoir faire gagner Monsieur KAMTO par des mobilisations populaires en sa faveur. S'il est clair que Monsieur BIYA est une ordure, l'on est pourtant bien conseillé, pour des raisons de sécurité nationale, de ne donner sa place à aucune autre personne qu'à Monsieur KAMTO seul. Disons les choses clairement : Seul KAMTO, Maurice ou BIYA peuvent, pour des raisons différentes et opposées l'une à autre, éviter au pays de sombrer dans le chaos. Si la force des choses ne permettrai pas à Monsieur KAMTO d'arriver aux affaires, le pays gagnerait plus, j'en suis convaincu, à préférer Monsieur BIYA à tous ces individus que Paris cherche honteusement à mettre en lumière. J'ajouterais enfin que le pire ennemi d'élections libres et transparentes aujourd'hui n'est plus Monsieur BIYA. Et la véritable lutte ne consistera pas à combattre son régime ordurier", écrit-il.