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Un drame a été évité de justesse mardi dernier à Mbalmayo, où un étudiant de l'Université de Yaoundé a tenté de se donner la mort après avoir reçu un refus de visa d'entrée en France des autorités consulaires françaises. Cet incident tragique met en lumière les défis auxquels sont confrontés les étudiants camerounais aspirant à poursuivre leurs études à l'étranger.
L'étudiant, dont l'identité n'a pas été révélée, a été profondément affecté par le refus de son visa d'entrée en France. Ce rejet a eu des conséquences dramatiques, le poussant à tenter de mettre fin à ses jours. Heureusement, des proches et des membres de la communauté ont pu intervenir à temps pour éviter le pire.
Le Cameroun occupe une place significative parmi les pays africains envoyant des étudiants en France. Selon les dernières statistiques, le Cameroun est le 10ème pays africain en termes de nombre d'étudiants en France, avec 9 767 étudiants représentant 2% des étudiants étrangers dans le pays. Cette présence a augmenté de 8% par rapport à l'année précédente et de 42% sur les cinq dernières années, témoignant de l'attrait croissant de la France comme destination d'études pour les jeunes Camerounais.
Avec près de 403 000 étudiants étrangers (apprentis en STS exclus) et une progression de 17% des effectifs en cinq ans, la France demeure l'une des destinations privilégiées des étudiants du monde entier. Parmi les 25 pays d'origine les plus représentés, on retrouve des pays de toutes les régions du monde, preuve de la portée internationale de l'enseignement supérieur et de la recherche français.
Cependant, obtenir un visa pour étudier en France reste un parcours semé d'embûches pour de nombreux étudiants camerounais. Les refus de visa, souvent perçus comme arbitraires, peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la santé mentale et le bien-être des jeunes aspirant à une éducation de qualité.
