Bouteilles plastiques, déchets en tous genres, poubelles n’importe où. Les divers visages de la pollution ont été mis à nu le 3 octobre 2015 dans la capitale économique lors de la 2e édition de la « Nuit blanche ».
Autres pistes explorées lors de cet événement organisé par l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala, la sensibilisation pour de meilleurs comportements et les nouvelles énergies. Evénement qui s’est déployé sur trois sites : Ifc, Doual’art, galerie Mam.
Les artistes ont ainsi pu interagir avec les habitants de Douala sur une question essentielle : la préservation de l’environnement. A travers spectacles, performances, expositions, installations. Musique, théâtre, danse, arts visuels… au service de la nature.
Cette « Nuit blanche » s’inscrivait dans le grand agenda de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, COP 21, prévu à Paris en novembre prochain.
Prenons l’exemple de Frédéric Djomga, metteur en scène et scénographe, avec son installation « Drains embouteillés ». Il était question de poser le problème de la gestion des bouteilles plastiques.
Que faut-il en faire ? L’artiste, stylo feutre et feuilles blanches prêts, a demandé aux spectateurs d’écrire leurs suggestions de solutions à cette épineuse question. But de l’exercice, faire comprendre le sens de la responsabilité individuelle, ne pas seulement attendre l’action de l’Etat.
Agathe Djokam, elle, aura offert un spectacle de danse sur la grande poubelle urbaine, les actes d’incivisme et les conséquences désastreuses de la pollution. A l’espace Doual’art, toutes les interventions artistiques se sont articulées sous le thème « Lumina Utopia ».
Parmi toutes ces expressions esthétiques, on retiendra l’installation du plasticien Salifou Lindou qui a mis en lumière l’option du solaire. Tandis qu’à la galerie Mam, la jeune chanteuse Adango Salicia a offert une prestation au milieu des œuvres de plus d’une dizaine d’artistes, réunies pour l’exposition « chroniques camerounaises ».