Afin de lutter contre l'insécurité grandissante dans les villes du Cameroun, les hauts gradés de l'armée, de la police et des renseignements ont soumis un projet de vidéosurveillance urbaine en gradeur nature au gouvernement.
Ledit projet a fait l'objet d'un appel d'offres et le marché, attribué à un prestataire.
D'après les informations trouvées par la rédaction de CamerounWeb, la première phase du projet a été déployée et a permis d'équiper plusieurs villes déjà. En effet, la première phase du projet, d’un montant de 46 milliards de FCFA, a été financé par Bank of China. Elle a permis d’installer 1500 caméras de vidéosurveillance dans certaines villes du Cameroun, et de se doter de 2000 postes émetteurs-récepteurs portatifs.
Parmi les villes équuipées dans la phase I, l’on a entre autres, Yaoundé, Douala, Kribi, Kyé-Ossi Garoua-Boulaï Waza, Fotokol, Kousseri et Amchidé etc.
Financement annulé
Alors que les autorités s'attendaient au financement de la China Construction Bank Corporation (CCBC) pour le déploiement de la phase 2 du projet, l'on apprend que la banque asiatique a annulé son financement de 33 milliards de FCFA.
D'après la Caisse autonome d'amortissement (CAA), le partenaire financier du projet s'est retiré.
"La convention signée en 2021 pour le projet d'extension du plan du système intelligent de vidéosurveillance est en cours d'annulation, suite au retrait du partenaire financier initial", écrit la CAA.
Que s'est-il passé avec la banque chinoise? Le Cameroun n'a t-il pas rempli sa part de la convention de financement? Ce sont des questions que l'on se pose.
En attendant d'avoir des réponse, l'on apprend qu'un nouveau partenaire a été trouvé pour le projet de vidéosurveillance intelligent.