Une bouffée d’oxygène pour l'hôpital régional d’Edéa

Hôpital Régional D’Edéa L'hôpital régional d’Edéa

Mon, 21 Aug 2017 Source: Journal Echos Santé

Rendu à sa 6ème année, l’hôpital Régional d’Edéa dirigé par de mains de maître par le Dr Bekoulé Patrick Sylvestre, est aujourd’hui capable d’assurer une couverture sanitaire des populations de la ville et des localités environnantes, au détriment du plateau technique qui est rentré dans sa phase de vétusté.

Présentation

Situé au quartier administratif non loin de Mbanba, l’hôpital Régional d’Edéa qui s’étend sur une plusieurs centaine de mè-tres carrés, a été érigé au niveau régional en 2011. Rendu aujourd’hui à sa sixième année, la structure a connu deux managers : le Pr Njock qui a été le premier, et le Dr Bekoule Patrick Sylvestre, en fonction.

La formation enregistre une capacité maximale d’accueil de 100 lits disponibles répartis dans les différents services. Le personnel dont la qualification ne fait plus débat, se chiffre à 131 personnes tout grade confondu.

L’on enregistre près d’une dizaine de service dont : l’ophtalmologie, l’orthopédie, la diabétologie, la cardiologie, la pédiatrie, la chirurgie, la gynécologie. L’on peut également ajouter à cela les spécialités des hommes. A l’entrée de l’hôpital Régional d’Edéa, une guérite soigneusement aménagée pour le tri et l’enregistrement de personnes, à l’effet d’assurer la sécurité des visiteurs et de la structure.

A l’exception des malades tous visiteurs se fait enregistrer avec une carte nationale d’identité, qui est d’ailleurs retenue contre un badge pour visiteur. Une fois à l’enceinte, un hall principal aux allures de boucaro, équipé de chaises, fait office de salle d’attente. Juste sur la façade du hall, un tableau présentant le plan détaillé de l’hôpital. A première vue, le caractère salubre du local ne passe pas inaperçu. Des poubelles bien aménagées sont disposées à des coins et conséquence, aucune ordure ni dans les couloirs, encore moins dans les services.

Une employée a rappelé à l’équipe de votre journal que cette réalité émane d’une politique rude établie par le Dr Bekoulé pour qui, un environnement sain contribue à un pourcentage très élevé à la guérison de patients. Les services sont reliés entre eux par des couloirs couverts, ce qui permet une libre circulation dans la structure même en temps de pluie. Les services sont bien équipés pour le grand confort des locataires. La convivialité observable entre personnel et patient démontre à souhait que, la lutte pour la santé est une priorité pour l’équipe ‘’Bekoule’’.

Aussi, la disponibilité dont fait preuve le personnel permet à plus de 400 personnes de trouver satisfaction chaque mois. Car les indications mensuelles reçues du Directeur font état de ce que : l’hôpital reçoit 400 nouveaux cas par mois pour des motifs divers, 150 cas d’hospitalisation, 46 accouchements dont 44 césariennes et en moyenne 61 cas d’accident de la voie publique chaque mois. Au regard de cette présentation sommaire de l’hôpital Régional d’Edéa, il est clair que l’importance de la présence de cette formation sanitaire dans cette ville n’est plus à démontrer.

Cependant, la fréquence élevée du taux de fréquentation à accélérer la désuétude du plateau technique, mieux sa déliquescence. De ce qui précède, il ressort que, l’hôpital rencontre des problèmes qui techniques qui ralentissent son élan et affectent par la même occasion sa notoriété.

Difficultés

Depuis 2011, l’hôpital Régional d’Edéa a jusqu’ici bénéficié d’un top management à la hauteur des attentes de la population. Et donc, les problèmes que rencontre la formation sont davantage de l’ordre technique que managérial. Ainsi, pour ce qui est du service d’imagerie, l’absence du scanner représente un problème sérieux.

Car pour pallier le problème, les références sont faites soit à Yaoundé ou encore à Douala, ce qui représente un coût en transport non négligeable pour les patients. Fort heureusement, au moment de notre passage, un bâtiment destiné à abriter le scanner était en cours de finition. Il faut remarquer que dans certains services également, le matériel est rentré en phase de vétusté, comme c’est le cas du bloc opératoire.

Cependant, le personnel tout entier réclame la réhabilitation de l’ambulance qui, d’après est le matériel de référence par excellence pour les formations sanitaires des métropoles. Cette ambulance au départ médicalisée, n’est plus à même d’assurer la mobilité de l’hôpital. L’approvisionnement en eau est également l’un des problèmes majeurs que é la formation sanitaire. Mais des dispositions ont déjà été prises pour en venir à bout de cette difficulté.

La formation sanitaire dispose de plus d’une centaine de personnels, cependant, malgré l’effectif, il se pose avec acuité le véritable problème d’indisponibilité de spécialistes. Il faut relever que, bien qu’importants, ces problèmes ne déteignent pas assez la qualité de service qui est offert au grand public. Pour preuve, la réputation de l’hôpital Régional d’Edéa l’a grandement pré- cédé.

Source: Journal Echos Santé